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16.11.2008

Votez pour Martine!

Le rififi continue au PS. Cette fois-ci, Martine s'engage. Quel album est à lire pour suivre ses aventures?




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Résultats vendredi 21 novembre !

13.11.2008

lettre ouverte d'un militant MoDem à Vincent Peillon

Non, Bayrou n’a pas fait élire Sarkozy.

Pourquoi des lieutenants de Ségolène Royal, tels que vous, monsieur Peillon ce matin sur BFMTV, ou Delphine Batho dernièrement, dites-vous cela?

Pourquoi?

Voilà les faits: Beaucoup d’électeurs de gauche ont voté Bayrou au premier tour 2007 pour tenter de battre Sarkozy. Mais aussi pour des raisons de confiance et de projet, il est dommage de devoir le rappeler!

Puisque cela pourrait se répéter et s’amplifier, à savoir que Bayrou engrangerait plus de voix en 2012 et serait au deuxième tour, alors ceux qui savent que le candidat du PS risque de se faire avoir, posent déjà des jalons, martèlent déjà le message : Bayrou n’est pas un bon candidat anti-Sarko. S’il avait voulu le faire battre, il aurait pu.

A cela, Bayrou a déjà répondu: il savait que Sarko gagnerait. Il n’a pas voulu se lancer dans une bataille perdue alors qu’il ne voyait pas dans le programme de Ségolène Royal de solides garanties pour permettre à la France de repartir du bon pied.

Il me semble que c’était bien avant le premier tour que l’union était possible, d’une part.

D’autre part, il est étrange que des responsables de gauche reviennent sur cette idée, qu’on avait pourtant ces dernières années réussi à imposer, et c’était une des rares avancées politiques et citoyennes satisfaisantes récentes : Aucun candidat n’est propriétaire de ses voix !

Bayrou savait que beaucoup de citoyens lui ayant accordé sa confiance au premier tour ne suivrait pas son choix s’il s’engageait derrière madame Royal. Monsieur Peillon, veuillez me croire, un haut responsable politique doit connaître ses électeurs. Car après tout, il est à leur service. Et heureusement, les Français sont devenus extrêmement vigilants et ne s’embarquent plus tête baissée derrière un leader. Parce que Bayrou l’a compris, il n’a pas donné de consigne de vote. De ce point de vue, il est difficile de s'empêcher de penser que ce sont vos visions et vos méthodes politiques vieillottes qui plombent le PS et la gauche.

Alors taper sur le Mouvement Démocrate n’est pas très malin. Car d’une part, nous ne vous suivrons jamais dans votre vision du clivage gauche – droite, tout comme la plupart des Français. Et d’autre part, très peu de Français vous croiront dans cette vision ancienne de la politique.

On est seul dans l’isoloir. Parce que Bayrou a intégré cela, il a fait un très bon score aux élections de 2007. Parce qu’il a intégré cela, il a constaté avant le deuxième tour que Sarkozy allait gagner. Ce que, rappelez-vous, énormément de Français avaient compris dès le lendemain du premier tour...

Demander à Bayrou de se transformer en "un homme politique de gauche" pour renverser la situation avant le deuxième tour des élections, c’est prendre une partie de ses électeurs pour des moutons de Panurge! Entre cette vision et celle de De Gaulle qui nous prenait pour "des veaux", il demeure une France digne, en général silencieuse face à ces calculs politiques qui la navrent, et qui vote en conscience.

J’ai voté Royal au deuxième tour et je n’ai jamais regretté mon choix. Et il n'y a pas un jour où je n'ai pas regretté le choix de la majorité de mon pays : La politique actuelle est inquiétante sur le plan de des libertés publiques, socialement, et économiquement. Mais mon choix était un choix par défaut.

Qui peut penser que Bayrou aurait pu convaincre ses électeurs "de droite" de choisir un programme de gauche qui n'évoluait pas d'un pouce vers le sien, en moins de 15 jours ? Alors que Bayrou lui-même constatait de plus en plus durant cette quinzaine l'immobilisme du projet de Ségolène Royal, en terme de maîtrise de la dette publique, par exemple ?

Je sais bien que j'assiste depuis ma télévision à un bras de fer, où personne ne se soumettra de gré à cette alliance probable "gauche-centre-gauche-démocrates". Car il s'agit du leadership, celui nécessaire pour arriver en tête parmi les deux leaders: celui du PS et Bayrou.

Mais au delà de tout cela, je ne vous vois finalement qu’une seule responsabilité au Parti Socialiste : permettre un choix de conviction aux Français. Alors de grâce, ne cherchez pas une posture qui vous éviterait ce travail difficile. Car cette posture vous empêche de débattre avec nous, qui avons simplement le tort d'avoir une analyse politique différente de vous de la situation française. C'est notre droit, non? Débattons sur le fond! Et le plus vite possible!

Un réel débat démocratique est attendu par beaucoup de citoyens français.

"Une fois de plus n'est pas coutume" : je pense comme mon leader politique. Oui, les républicains et les forces de progrès se trouveront des points communs forts, qui formeront un vrai projet à proposer aux Français, en profonde opposition à celui de la politique sarkozyenne.

Aujourd’hui nous ne nous comprenons pas, j’en suis conscient, monsieur Vincent Peillon. Mais ne l'oubliez pas, le MoDem ne parlera jamais avec vous sur la base du clivage gauche-droite. Cela est trop ancré dans nos tripes. Et contrairement à ce que vous pensez, ce n’est pas parce que notre parti aurait à y perdre... Mais ce seraient bien les Français.

07.11.2008

Résultats serrés au PS dans le vote pour les motions

Résultats serrés au PS façon AC/DC: les courants continuent d'alterner dans le plus pur style hard rock!

Royal : 29

Delanoé : 25

Aubry : 24.5

Hamon : 18.5

Au PS, c’est « tout le monde a perdu » !

Même pour Hamon, qui fait son Bayrou avec ses 18.5% et qui va donc pouvoir compter dans le débat, mais sans s’imposer.

On va vous dire que tout le monde a gagné, comme sur Canal+ ce matin, où j'entendais que ce sera « Champagne pour tout le monde » …à Reims ! Mais franchement, vous voyez une sortie possible aux guerres entre courants ?

Non, ce sont les frères Young qui le chantent depuis longtemps : « Highway to Hell ». Les socialistes préfèrent rester sur l’autoroute et aller en enfer, plutôt que de prendre des chemins plus périlleux.

Tout l’inverse du MoDem : on est sur les routes départementales, mais on converge !

Encore une fois ma note ne propose pas d'analyse mais des idées, des idées... noires : Un vrai dégoût, de voir ce parti, qui a bénéficié de mon vote aux deuxièmes tours depuis de longues années, me dépiter de plus en plus.