28.10.2010
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Retraites Jean-Pierre Brard (GDR)
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Sauver les banques : jusqu'à quand ? (Frédéric Lordon à @si)
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18:04 | Lien permanent | Commentaires (6)
Commentaires
Cette absence de commentaires démontre très clairement les dangers de l'abstention en démocratie, je trouve...
;-)
Écrit par : GuillaumeD | 30.10.2010
Gui, on les trouve quand les 11'40 + 18'09 + les autres qu'il faut pour analyser et mettre en mots? T'es pas gêné de venir remuer comme ça deux fois le couteau dans la plaie du temps qui manque! ;-)
Et toi, t'as pas dit: tu tapes quoi, puisque tu t'en tapes pas?
Et puis, si tu pouvais en plus faire une synthèse (genre visionnage des vidéo en accéléré), on serait peut-être plusieurs à ne pas cracher dessus! Mutualisation et réseau obligent ;-)
Écrit par : Mapie | 31.10.2010
ah bah Mapie, tu vois, c'est tout le dilemme du citoyen, il lui faut du temps pour s'informer et il en set réduit à faire confiance à ceux qui résument et retransmettent. Si je commence à le faire, je vais être mis dans le sac des medias qui manipulent... ;-)
Moi, je préfère la 2 bien sûr. Pas d'effet de manche, on y entend des faits, justifiés.
Écrit par : GuillaumeD | 01.11.2010
Ouf, j'ai réussi! T'as bien fait de ne pas mâcher le travail, je viens de prendre un beau cours d'économie, qui prolonge la réflexion sur la dette qu'on a eu au MoDem Marne en octobre...
En passant, depuis quand tu t'es reconverti dans le journalisme de manipulation, toi? Bel alibi pour justifier une non-réponse! Tes élèves t'ont bien formé ;-) Et la confiance, bordel!!
Jean-Pierre Brard est très marrant, hélas, je crains qu'il ne s'en rende pas compte... :-( Il pourrait préfacer un bouquin qui s'intitulerait: Du bon usage du lyrisme de gauche.
Mais il est quand même très étonnant que les conclusions des deux discours soient si proches.
"Qui on est en train de sauver? Les possédants ou l'Etat social? On fait tout ce qu'on peut pour faire plier l'Etat social" chez Lordon.
Evidemment JP Brard nous fait marrer avec ses vieilles rengaines, mais il ne dit pas autre chose lorsqu'il clive: "Vous êtes dignes de la confiance des privilégiés, je suis du côté de leurs victimes."
Seulement, l'un est chercheur, l'autre est politique; l'un est dans la distance analytique, l'autre dans la passion combattive. Pour moi, il n'y a pas de comparaison possible entre les deux points de vue, ils ne font pas le même boulot!
Bon, ben, il ne me reste plus qu'à confronter tout ça avec les bribes de formation économique que je reçois ici et là. A ce propos, si quelqu'un a quelques tuyaux sur le manifeste des atterrés, je suis preneuse.
Écrit par : Mapie | 06.11.2010
Ça c'est de l'excellent commentaire, Mapie. Pour une fois, on voit à peu près où tu veux en venir!! ;-))) Sérieusement, merci pour les remarques, fondées, notamment sur la différence fondamentale de l'orateur et de son contexte. Mais aussi pour avoir vu une similitude des conclusions.
Et des bises, bien sûr...
Écrit par : GuillaumeD | 07.11.2010
T'es salaud, Guillaume D, puisque tu aimes qu'on te parle avec violence! ;-)))))
J'ai lu Lordon après avoir visionné l'interview. C'est quand même un pur économiste de gauche, il est donc normal qu'il soit d'accord avec Brard. Ceci dit, il élabore et il projette, tandis que Brard récrimine. Mais je crois qu'on ne peut plus demander au PC d'envisager un tant soit peu l'avenir depuis un moment...
Pour en revenir à Lordon, j'ai lu attentivement son article sur le point de fusion des retraites. Il montre bien que la réforme fait tomber directement les salariés dans l'escarcelle de la capitalisation, renforçant, verrouillant même, et triplement, les pouvoirs de la financiarisation. Et sans citer une fois Guillaume Sarkozy, il n'en a même pas besoin!
Déjà que Marodon nous expliquait que la réforme des retraites n'était faite que pour donner des signes à Bruxelles et aux agences de notation... pour qu'on continue à nous financer notre dette et qu'on nous évite la faillite... Ca fait beaucoup de soubassements opaques pour une seule réforme tout ça!
Le truc hallucinant que Lordon anticipe, c'est que les pensions par capitalisation vont lier deux fois le salariat au capital: parce que le salariés paye, et qu'une fois qu'il a payé, on ne peut plus contrôler la finance, car le contrôle sera pénalisant pour les rentes des salariés eux-mêmes. On ne pourra donc plus distinguer le capital du travail... On ne pourra plus accuser l'un de tous les maux et l'autre de toutes les vertus comme le fait Brard, puisqu'ils seront devenus totalement interdépendants. Le mécanisme est imparable! L'humain broyé de tous les côtés...
Alors quelles solutions? Le boycott?
"Pas de boycott sans alternative", dit Vandana Shiva dans Solutions locales.
Avant la nationalisation des banques, on peut peut-être rétablir la distinction entre banques d'affaires et banque de dépôts, mais ça c'est plutôt l'affaire de ceux qui nous gouvernent...
Quand est-ce que tu écris sur l'économie et la finance solidaires, toi? ;-)
Écrit par : Mapie | 09.11.2010
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