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08.11.2008

La CNIL est-elle un OGM = Organisme Gouvernementalement Modifié ?

La CNIL est-elle un Organisme Gouvernementalement Modifié ?


En intro, mon coup de gueule : Avis de la CNIL contre le pass Navigo de la RATP qui enfreint le principe de liberté de circulation. Or, maintenant, je suis obligé de renoncer à ma carte orange si je veux garder un abonnement et d’avoir leur saleté de passe !

Ma question est :


Elle sert encore à quelque chose, cette CNIL ?



Ses avis sont généralement opposés à la façon gouvernementale et parlementaire de traiter le problème du piratage informatique.

OK. Mais là, ça se complique: En effet dans le texte en lien ci-dessous, il est dit que son avis, en l'occurrence contraire dans ses grandes lignes à la loi Hadopi, n’aurait pas dû être publié. Pourquoi pas ? Parce qu’il faut l’accord du gouvernement! Alors ça, je l’apprends aujourd’hui !


Dans ce texte, Alex Türk s’étonne de cette incongruité avec trop de douceur, selon moi. Son poste l’empêche-t-il de hausser le ton ? Espère-t-il par la douceur obtenir plus de justice ? Ce serait une première sous Sarkozy que, sans relais des médias ni offensive sociale, on arrive à améliorer l’usage des libertés publiques !


Alex Türk, Président de la CNIL, a pris connaissance avec étonnement d’un article publié aujourd’hui dans la Tribune, dans lequel il est fait mention du contenu d’un avis rendu par la CNIL le 29 avril 2008 sur l’avant projet de loi HADOPI.



Cette restriction de l’expression de cette commission, censée être indépendante, date sans doute de la mise en place de la CNIL.

Mais il n’empêche que la question se pose avec évidence : Pourquoi créer une commission pour statuer les problèmes « d’informatique et liberté », si le gouvernement a un droit de veto ?



Il faut donc en tirer la conclusion que nos libertés publiques sont sous la cloche à fromage du gouvernement. Et jusqu'alors, on n’avait rien dit.



Seulement là, c’est Sarko le président. Et permettez-moi de rappeler comment il considère la justice et la liberté d'information avec "l'affaire du sms" :


La plainte de Sarkozy, «un signal fort» - kewego
AUDIO -- Pour Me Emmanuel Pierrat, spécialiste du droit de la presse, la plainte au pénal déposée par le chef de l'Etat dans «l'affaire du SMS» «va être gentiment oubliée». Explications.