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06.02.2010

Mon choix de demeurer sympathisant du MoDem s'affirme.

Grâce à l'excellent article de FrédéricLN sur mon blog préféré, je peux réaffirmer ma position de sympathisant du MoDem.

J'ai officiellement quitté ce parti, mais je soutiens ses idées et une grande partie des mobilisations qu'il suscite. Cela correspond à mon engagement citoyen, et lorsque d'autres citoyens rejoignent ce parti par conviction et non par intérêt, cela me réjouit.

Donc, il ne faut tout de même pas être trop dur avec ceux qui partent.

Dans mon cas, tout en reconnaissant en le centre démocrate incarné par le MoDem ma famille politique, je ne peux plus m'investir dans ce parti en restant fidèle à certaines de mes profondes convictions. Je ne peux pas être plus précis pour le moment. Quoi qu'il en soit, François Bayrou n'a plus ma confiance en tant que leader de mouvement, et donc automatiquement en tant que présidentiable. Qui ne peut gérer 65.000 adhérents ne peut présider 65.000.000 de Français. C'est mathématique.

C'est une analyse d'adulte (pour répondre à Frédéric) qui m'a fait déplorer le niveau catastrophique du management du MoDem par François Bayrou et Marielle de Sarnez. Un détail sur mon état d'esprit: avant même l'incident en direct avec Cohn-Bendit, j'avais choisi de ne pas être "fan" de Bayrou sur Facebook pour ne pas me situer dans une démarche de soutien aveugle.

Je suis convaincu d'être de ce point de vue représentatif d'un grand nombre de personnes qui s'étaient placées dans l'espoir d'être fédérées en tant qu'adutes, et non en tant que fans, au sein du MoDem.

Je précise : mon vote pour les européennes est allé vers des candidats qui étaient de potentiels très bons représentants des Français: ceux du MoDem! Et pour les régionales, cela s'annonce aussi ainsi.


Enfin, sur la responsabilisation de chacun dans ses engagements politiques, je rejoins Frédéric et parce qu'il faut toujours commencer par soi, je m'attelle à avoir des engagements qui me responsabilisent en premier lieu, plutôt que de militer pour que les autres changent.