Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

30.10.2008

A ce "Nouveau Monde" qui a déjà été ébranlé plusieurs fois

(extrait de Dvorak, symphonie du Nouveau Monde )

Walt Whitman a écrit ce poème en hommage à Abraham Lincoln, président des États-Unis, assassiné en 1865 :


O Captain! My Captain!

O Captain! My Captain! our fearful trip is done;
The ship has weather'd every rack, the prize we sought is won;
The port is near, the bells I hear, the people all exulting,
While follow eyes the steady keel, the vessel grim and daring

But O heart! heart! heart!
O the bleeding drops of red,
Where on the deck my Captain lies,
Fallen cold and dead.


O Captain! My Captain! rise up and hear the bells;
Rise up-for you the flag is flung-for you the bugle trills;
For you bouquets and ribbon'd wreaths-for you the shores a-crowding;
For you they call, the swaying mass, their eager faces turning

Here Captain! dear father!
This arm beneath your head;
It is some dream that on the deck,
You've fallen cold and dead.


My Captain does not answer, his lips are pale and still;
My father does not feel my arm, he has no pulse or will;
The ship is anchor'd safe and sound, its voyage closed and done;
From fearful trip the victor ship comes in with object won

Exult, O shores, and ring, O bells!
But I with mournful tread,
Walk the deck my Captain lies,
Fallen cold and dead.

 

traduction sur Wikipedia : O Capitaine ! Mon Capitaine !

O Capitaine ! Mon Capitaine ! Finie notre effrayante traversée !
Le navire a tous écueils franchi, le trophée que nous cherchions est conquis
Le port est proche, j'entends les cloches, la foule qui exulte,
En suivant la stable carène des yeux, le vaisseau brave et farouche.

Mais ô cœur ! cœur ! cœur !
O les gouttes rouges qui saignent
Sur le pont où gît mon Capitaine,
Étendu, froid et sans vie.


O Capitaine ! Mon Capitaine ! Dresse-toi, entends les cloches.
Dresse-toi - pour toi le drapeau est hissé - pour toi le clairon vibre,
Pour toi bouquets et couronnes enrubannées - pour toi les rives noires de monde,
Vers toi qu'elle réclame, la masse mouvante tourne ses faces ardentes.

Tiens, Capitaine ! Père chéri !
Ce bras passé sous ta tête,
C'est un rêve que sur le pont
Tu es étendu, froid et sans vie.


Mon Capitaine ne répond pas, ses lèvres sont livides et immobiles;
Mon père ne sent pas mon bras, il n'a plus pouls ni volonté.
Le navire est ancré sain et sauf, son périple clos et conclu.
De l'effrayante traversée le navire rentre victorieux avec son trophée.

O rives, exultez, et sonnez, ô cloches !
Mais moi d'un pas accablé,
j'arpente le pont où gît mon capitaine,
Étendu, froid et sans vie.

 

 

 

Commentaires

Occasion de relooker ton blog ?

Écrit par : Hervé Torchet | 30.10.2008

Les commentaires sont fermés.