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17.11.2008

rideau

Pour ce soir, je veux porter le deuil.Par respect pour un représentant national de notre pays. On peut si on le souhaite lire Quitterie jusqu'au bout, car sa note est touchante et sent bon le bon sens. Mais pour moi, je ne veux pas ce soir poursuivre la moindre réflexion politique. Je veux me sentir respirer. Et penser à tout ce qui peut adoucir la vie de mes proches.Un silence que je dédie à cet homme prénommé Jean-Marie, et à une femme, qui l'avait connu et aimé.                                                                                                                                                                                                       

 

 

21:30 | Lien permanent | Commentaires (7)

Commentaires

eh bien moi, je n'ai pas du tout ta pudeur. Ce type est un assassin, et je n'admets pas qu'on le traite en victime. Sa folie destructrice et son ego surdimensionné laissent deux orphelins : les deux petits de son amante.

Écrit par : L'hérétique | 17.11.2008

merci l'hérétique. Tu as raison, c'est d'abord à cette femme qu'il faut penser.

Écrit par : GuillaumeD | 17.11.2008

Après avoir lu ton billet, je suis du coup allé voir celui de Quitterie. Je ne suis pas d'accord avec elle sur certain s aspects. Il y a tout de même une question de personnalité dans un drame de ce type, et, je pense, une composante pathologique qui échappe au seul trait politique. Le problème, c'est plutôt que la politique attire ce genre de personnalités pathologiques.

Écrit par : L'hérétique | 17.11.2008

Il me semble que le billet de Quitterie ne visait pas à pleurer sur ce "pauvre homme" (comme L'Hérétique, je pense qu'il ne faut pas oublier que ce type a assassiné une innocente et sa mort n'y change rien ! ).
Je crois (croyais) qu'elle voulait démontrer le danger d'une vie politique qui s'éternise, d'une sorte de "professionnalisation" de la politique qui rend un peu dingue.
Mais si j'ai mal compris le billet de QD, alors, je regrette le message que j'y ai laissé.

Écrit par : marie laure | 18.11.2008

@ Marie-laure

Le billet de Quitterie ne vise pas à larmoyer sur le député, je ne le pense pas. En revanche, le billet sous-entend que la charge de pouvoir qui est associé à ses mandats électifs a contribué à le déséquilibrer, et elle en fait un argument contre le cumul des mandats.

Je ne vais pas la même analyse qu'elle. Le problème est à mon avis en amont, dans la personnalité même de ce député. Le cumul des mandats n'a rien à voir là-dedans, même si l'on peut supposer que ceux qui cumulent le plus sont facilement ceux qui ont le plus de goût pour le pouvoir, avec tout l'arrière-monde pathologique qui est possible d'y germer.

Il y a un très beau passage du Ainsi parlait Zarathoustra au sujet de l'arrière monde. Dans l'ouvrage de Nietzsche, il ne s'applique pas à la politique, mais le raisonnement psychologique sur la présence de cet arrière-monde conserve toute sa pertinence.
http://fr.wikisource.org/wiki/Ainsi_parlait_Zarathoustra_-_Premi%C3%A8re_partie_-_Des_hallucin%C3%A9s_de_l%27arri%C3%A8re-monde

Écrit par : L'hérétique | 18.11.2008

J'ajoute , au passage, que le député en question a battu pendant 10 minutes son ex-compagne avant de l'assassiner...Alors ma compassion pour ce type...

Écrit par : L'hérétique | 18.11.2008

Bon, du coup, j'ai fini par écrire un billet alors que ce n'était pas mon intention initiale :

http://heresie.hautetfort.com/archive/2008/11/18/l-arriere-monde-d-un-depute.html

Écrit par : L'hérétique | 18.11.2008

Les commentaires sont fermés.