Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

01.02.2009

Ma rébellion

 

J'ai entendu et vu des Français se positionner comme en "Résistance" face au pouvoir sarkozyen. Ils sont de plus en plus nombreux.

Pour moi, ma rébellion ne portera qu'un seul nom: la fraternité. Cette valeur est bien plus grande que moi, elle sera à la fois mon moteur et mon objectif, mon gouvernail et mon horizon.

Le moment le plus marquant de mon année 2007 fut le jour où j'ai entendu mon père me lire un extrait du tract principal du candidat Sarkozy à la présidentielle:

"Aucune fraternité n'est possible si nous ne gagnons pas plus d'argent." Sur le côté de ce tract, mon père avait écrit " Hélas! " Et surtout j'ai vu la tête dépitée de mon père. D'autant plus dépitée qu'on était dans l'entre-deux-tours et que ça s'annonçait gagnant pour Sarko. Mes parents m'ont éduqué selon les valeurs de l'évangile - cette référence peut agacer un certain nombre de gens, j'en suis bien conscient.

En tout cas, il y est écrit que Jésus dit à ceux qui l'écoutent: "Vous ne pouvez pas servir deux maîtres: Dieu et l'argent". Je pense que de ce fait, mon père a voté contre Sarkozy en 2007. C'est parce que je crois en Dieu que les valeurs de l'évangile m'ont irrigué. C'est aussi parce qu'elles m'ont fait beaucoup de bien que j'ai choisies de les garder et d'essayer de les fructifier. Bonheur, partage, ouverture, tolérance, liberté, courage, sincérité, altruisme, fraternité...

Depuis, tous les événements économiques mondiaux donnent raison à mon père.

En 2009, nous ne gagnerons pas plus d'argent. Je m'en fous. Mon combat est autre. Monsieur le Président de la République, je vous laisse à vos sophismes nauséabonds. Encore une fois, la grandeur de la France va devoir se passer de l'Elysée.

Je rejoins les rebelles. Je choisis la fraternité.

 

Du concret, me direz-vous?

Pas de prob, je vous tiendrai ici au courant avec des liens régulièrement.