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20.08.2008

Sur la route face au terrorisme

Sur la route face au terrorisme, nous avons subi une grande perte. Ma note d'hier a suscité la remarque que je ne souhaitais pas. Que ce commentaire soit du bluff de troll ou pas, je réponds. Car le principe est selon moi intangible. Ce n'est pas à cause de l'atlantisme de Sarkozy que le terrorisme nous a meurtris. Car il nous faut aller au combat de toutes façons, que nous soyons proches des Américains ou pas.

 

Les islamistes frapperont tout ce qu'ils peuvent en Occident, quelle que soit la politique de la France au Moyen-orient. (Je pense néanmoins qu'il nous faut avoir la politique de paix que nous avons essayé d'avoir et certainement pas une politique atlantiste qui favoriserait le choc des civilisations).

Le ressentiment est très profond. Certes, celui engendré par les Américains, avec leur présence occupante dans la région depuis la première guerre du Golfe, est le nœud du problème. Mais aujourd'hui le terrorisme n'est pas question d'intérêt, ni de stratégie. C'est un fanatisme. Il frappera n'importe où. Il tue d'ailleurs bien plus de Musulmans que d'Occidentaux (Afghanistan, Irak, Algérie, Turquie...)

Face à cette folie, c'est rester au chaud chez soi qui est fou. Les trois petits cochons ne doivent pas comparer leurs maisons. Ils doivent aller attaquer le loup chez lui. C'est le plus exigeant, mais c'est le plus raisonnable.

Mais une autre folie serait de ne pas investir VRAIMENT dans le co-développement.

 

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