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28.09.2008

Une réflexion en passant

Je me suis baladé sur la modemosphère à midi. J’y ai vu quelques chiffres de sièges attribués aux différents scrutins : conférence nationale, conseil départemental, présidence départementale collégiale.

J’ai donc constaté l’importance du nombre d’adhérents dans un département pour que celui-ci puisse peser à la conférence nationale. De cette évidence, m’est venue la réflexion suivante… réflexion qui obéit à l’impérieuse nécessité « d’arrêter de se regarder le nombril » . A nous tous de nous auto-discipliner.

Et si chaque taux de participation, selon le(s) territoire(s) concerné(s), avait un effet numérique sur les sièges attribués ?

Exemple :

Aux régionales :

3 départements de nombre d’inscrits inégal élisent un CR de 67 sièges

département 1 : 1.25 million d’inscrits, soit 50%, fois 60% de participation = 30 sièges

département 2 : 750m inscrits, 30%, fois 70% de participation = 21 sièges

département 3 : 500m inscrits, 20%, fois 80% de participation =16 sièges

J’ai bidouillé et simplifié les chiffres mais l’idée est d’inciter à voter, et à s’organiser intelligemment et efficacement dans son territoire (canton, département, circonscription, grande région pour les européennes… )

L’idée serait aussi de montrer que tout territoire a sa chance de se voir représenter s’il est mobilisé pour les élections. Puis de revoir les modes d’élections sénatoriales et législatives (Avec son découpage des circonscriptions bien trop favorable aux départements ruraux en terme de population: 20.000 Creusois, 1 député. 100.000 Parisiens, 1 député ! )

 

 

Et pourquoi pas réfléchir à fonctionner ainsi dans l'avenir au Mouvement Démocrate, pour donner l'exemple? Mais "sans se regarder le nombril", on est tous d'accord ?

18.09.2008

Le cumul des mandats au MoDem: Pour un seuil voté au prochain Congrès.

27 septembre 2008 : Elections des instances départementales du Mouvement Démocrate.

Un premier constat s'impose. Le cumul des mandats est pratiqué dans notre parti.

Certes, au niveau électif, ce cumul existe surtout car il faut tenir tête aux autres partis, sous peine d'être encore moins représentés que nous ne le sommes déjà, de l'échelle locale jusqu'à la nationale.

Mais le cumul des mandats internes pose un problème.

Le MoDem s'était promis de faire émerger une nouvelle génération. Cela est en voie d'être réalisé, en proportion des élus que nous avons effectivement. Sur la manièrede procéder, beaucoup ont poussé des gueulantes, levé des bannières... j'en ai fait partie. Malgré des déceptions, beaucoup de personnes engagées dans ce combat ont renoncé à rappeler l'impératif de partager les tâches internes dans la préparation de l'échéance de ce 27 septembre. Pourquoi? Le pragmatisme leur a fait réaliser que, au moins, de nouvelles têtes ont émergé et que c'est déjà beaucoup. Et c'est vrai. C'est déjà beaucoup.

Il reste que certains s'émeuvent de ce changement de priorité. Ce débat m'est vite apparu comme stérile. En plus des attaques indignes d'un parti qui se veut exemplaire, j'ai constaté que tout dépendait de là où on plaçait le curseur, et de là où on plaçait l'objectif. Or, tous, nous plaçons, suivant le moment, nos objectifs à court, à moyen ou à long terme. Nous engueuler mutuellement parce que l'on ne regarde pas devant soi de la même manière au même moment, c'est stupide.

 

Deuxième constat. Nous n'avons pas choisi le moindre seuil quant au cumul des mandats qu'ils soient électifs, internes, ou les deux.

Or, ce flou permet à ceux qui présentent leur candidature de jouer des coudes et de se présenter à tous les suffrages possibles. Signe de bonne santé démocratique, ils sont nombreux! Ce flou les pousse même d'ailleurs à cette course aux élections, car il faut survivre dans cette "jungle". C'est là que le bât blesse dans notre Mouvement DEMOCRATE...

En effet, le plus fort s'impose, et honneur est rendu au vainqueur! Il faut bien l'applaudir. Car il est notre seul espoir de gagner les voix de nos compatriotes. Il est vrai qu'il mérite l'admiration pour sa ténacité. De plus, il, ou elle, n'a pas économisé son temps; j'ai eu l'occasion de m'en rendre compte pour beaucoup de nos amis démocrates. Mais les faits sont là: C'est de supporter cette personne qui est surtout nécessaire, pas de travailler sur le projet avec elle. (je ne parle pas là des proches collaborateurs, mais des nombreux militants)

 

En matière de vie de groupe, je crois en la vertu du règlement écrit.

Je demande qu'un seuil, non pas radical et décourageant pour ceux qui cumulent un peu mais un seuil véritablement limitatif, soit choisi.

Il faut que nos principaux responsables départementaux et nationaux regardent comme de véritables collaborateurs les militants qui ont des responsabilités intermédiaires: présidences et secrétariats de petites fédérations / sections, conseillers nationaux, membres de la Conférence... Pour cela, il faut renforcer la valeur de ces sièges. Il faut donc en limiter l'accès.

Et mécaniquement, quelque soit l'échelle géographique de leur leadership, les principaux leaders seront placés dans une habitude: celle de collaborer avec plein de gens différents qui fourmillent et qui ont chacun leur rôle. C'est cela la démocratie. Ce n'est pas le cri unanime d'un peuple de "supporters" qui scandent le nom du meilleur boxeur.

 

 

 

Pour finir, je rappelle que je n'ai jamais été candidat à quoi que ce soit depuis ma présence -dès son lancement- au MoDem  (pour cause de priorités professionnelles). Et donc je ne propose pas de seuil chiffré car ce serait trop hasardeux de ma part.

Il faut un chiffre maximum pour les mandats électifs, un pour les mandats internes et un autre qui combinent les deux.