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23.03.2011

Puteaux, début de la fin pour Sarkozy ?

Il y en a qui ont une chance quasiment unique ! Ce sont ceux qui sont appelés à voter aux cantonales à Puteaux ce dimanche 27 mars 2011 !

 

Je pourrais me lancer en vociférant que ceux qui voteront pour Christophe Grébert voteront pour le côté clair de la Force et que ceux qui voteront pour Vincent Franchi seront du côté obscur.

 

Mais non, je me contenterai de rappeler des faits.

 

Vincent Franchi est le fils de Joëlle Ceccaldi-Raynaud, maire, et le petit-fils de Charles Ceccaldi, ancien maire de Puteaux.

Pourquoi créer une dynastie ?  En quoi la ville de Puteaux irait-elle mieux ???

 

Vincent Franchi est membre de l’UMP. Les Hauts-de-Seine sont le département surnommé « Sarkoland » car le clan Sarkozy a toujours eu un total contrôle sur les affaires de ce département. Je dois avouer que le jour où cette majorité tombera, je ferai une de ces fêtes !

Chaque petite victoire vers ce jour sera l’occasion pour moi d’espérer que les réseaux d’affairistes n’auront pas toujours la main sur la démocratie de mon pays. Le clan Sarkozy a encore d’énormes marges de manœuvre. Pour éviter de nommer des « fils de », avec ou sans diplôme, à des postes à très haute responsabilité, comme Jean Sarkozy à l’EPAD, il faut envoyer le message au Conseil Général du 92 : non aux dynasties UMP-iennes !

 

Je pourrais faire dans le romantisme: l’élection de Christophe Grébert, ce serait la victoire du petit Poucet, de David contre Goliath ?? Non, non, monsieur Grébert est engagé en politique depuis longtemps. Il est solide, tenace et ne s’est pas laissé aller au populisme, pourtant à la mode… Il est conseiller municipal de Puteaux et les votes qu’il a reçus aux élections montrent la confiance grandissante dont il jouit dans sa ville. Rien que cela est une victoire.

 

Sur la photo du site de l'UMP de Puteaux, Vincent Franchi n’a certes pas du tout l’aspect de Dark Vador! Qui sait, nous aurions peut-être même pu être amis? Il a l'air sympathique et engagé. Mais là n'est pas la question. Il a choisi son camp. Que vaudrait son élection au Conseil Général des Hauts-de-Seine ? Un pion UMP de plus ! Pourquoi soutenir l’UMP un an avant le grand débat national !? Ce débat a d'ailleurs déjà commencé, nous le savons tous. Alors commençons dès aujourd'hui par la base : Sarkozy, où sont tes promesses ? Franchement, à part le statut d'auto-entrepreneur, je n'ai rien entendu de bon depuis 4 ans. Rien. Et des ratés, des maladresses, des dettes colossales, sans parler des vulgarités... On a été servis. Il faut passer à autre chose. Pour les Putéoliens, ça commence dimanche. Veinards! Allez voter! Nous sommes nombreux dans le 92 et en France à regarder vers vous.

 

J’ai quitté le MoDem car j’ai jugé que ce parti était trop en décalage par rapport aux valeurs qu’il voulait incarner. Aujourd’hui je me rends compte que je me suis souvent plaint de détails quand je compare ce parti à l’UMP et à ses dérives abjectes. Christophe Grébert a su être réaliste, en acceptant les défauts de son parti tout en restant fidèle à ses idéaux. 

 

Monsieur Christophe Grébert mérite d’être élu conseiller général du 92.

Allez découvrir son programme! Pour rappel, cliquez ici pour aller sur son site.

 

 

16.04.2010

Une vidéo et un double coming out !

1er coming out: J'ai vraiment cru au Mouvement Démocrate. Je sais, c'est la honte. Mais vous savez, ça vient sans qu'on s'en rende compte. On sent une attirance pour d'autres gens, une autre manière de vivre. On sait qu'on est isolés et incompris. Mais on est comme ça et puis on rencontre des gens qui nous ressemblent et on se soutient mutuellement... on apprend à assumer sa différence.

Mais sérieusement: Aujourd’hui, je reste persuadé que les idées démocrates portées par ce parti si minoritaire sont parmi les meilleures à faire valoir à tous les niveaux en France.

Mon 2ème coming out est encore plus honteux. Politiquement, je suis un clown. Je l’avoue. Je n'ai pas d'autre choix que de l'avouer, à présent que cette vidéo est publique. Pour faire face et l'assumer publiquement, je publie moi-même cette vidéo ici.

Et je dois bien affirmer autre chose. Bayrou m’a tout appris. Le maître de la clownerie, c’est lui. Il est immense. Réussir à faire avec les meilleures idées le parti le plus ridicule du pays, c’est du génie. Maître Clown, il faudra nous pardonner que notre Lip Daube soit si nul. On ne pourra jamais vous égaler. Restons humbles… et chantons quand même du mieux que nous le pouvons "le pouvoir des fleurs".

Le ParaDem, c’est dire à la suite de Coluche : "Je ferai de la politique sérieusement quand les vrais partis arrêteront de faire les comiques!"

 

Lip daube du PaRaDem from Leroy Morin on Vimeo.

ou ici : http://paradem.hautetfort.com/archive/2010/04/15/le-lip-d...

 

A bientôt pour de nouvelles aventures!

 

16.10.2009

Je ne renouvelle pas mon adhésion au MoDem, mais je suis plus que jamais sympathisant.

 

Je reconnais qu'avec ce titre, tout comme souvent dans cette note que j'ai plusieurs fois relue, « je souffle le chaud et le froid »… Je vous prie humblement d'essayer de suivre mon explication, tout au long de ses méandres.

 

J’ai été plus d’une fois railleur vis-à-vis de François Bayrou, en évoquant plus ou moins directement son management du Mouvement Démocrate.

J’ai très vite su, à la fin de l’été 2007, qu’il n’avait pas pris à bras le corps la vague d’énergie – certes très cacophonique – des militants enthousiasmés par la fondation du MoDem.

J’ai ensuite appris que cet été-là avait été très difficile pour lui personnellement. Se remettre d’un moment aussi particulier que cette « rencontre avec le peuple » constitué par la campagne présidentielle fut très dur. L’incompréhension de nous autres militants et nos critiques, moqueries, qui s’en sont suivies n’ont pas dû l’aider à nous faire confiance. OK.

Puis la deuxième vague de défections a commencé avec Cavada, et le député Thierry Benoist, ainsi qu’un nombre pas si petit que cela de militants actifs de l’UDF rejoignant aussi le Nouveau Centre… tandis que Jean Arthuis préparait doucement (non sans prendre soin de ne faire aucun cas du MoDem dans sa vie publique) son aventure… pas moins personnelle que celle de Bayrou à mon avis, mais à une échelle plus petite - donc moins coupable, peuvent penser certains esprits étriqués.

A cause de ces tentatives nombreuses et multiples de déstabilisation et de discrédit à l’encontre du MoDem, je trouvais des excuses à la tendance autocratique de notre président fondateur.

De plus, par le fait que de nombreuses choses restaient possibles (je rappelle - en espérant n’avoir aucun commentaire à ce sujet - que je participais à l’aventure MoDem aux côtés de Quitterie Delmas et Virginie Votier, car l’horizon y était toujours présenté de façon motivante), je pensais que, malgré le verre à moitié vide, le verre à moitié plein était vraiment du plein et pas du flan.

 

Aujourd’hui, j’ai deux problèmes très précis avec le MoDem.

1. « François Bayrou décide de tout avec Marielle de Sarnez ». Critique connue. Ce n’est pas d’abord à cause d’un soit disant problème de démocratie interne que je suis gêné par cela.

Ce problème-là dérange surtout ceux qui voudraient être calife à la place du calife. Même si le calife a pour fonction dame pipi au local de la section d’ailleurs. C’est le sentiment qui est laid. Et ce sentiment ne se mesure pas à la hauteur du pouvoir visé, mais au mensonge intérieur supporté par l’ambitieux vizir. Alors, qui peut juger puisque c’est intérieur ? Personnellement, je me prends souvent à penser : « ne juge pas ! qui es-tu pour juger? ». Ce n’est pas facile, tant certains n’ont pas peur du ridicule!! D’où l’absolue justesse de les comparer à Iznogoud.

Là encore, ce ne doit pas être facile pour Bayrou de diriger une bande d’Iznogoud de petit niveau.

De cette critique au moins, je peux me placer en-dehors. Grâce au conseil de mon père, j’ai toujours fait en sorte de ne briguer aucune place au MoDem tant que le projet défendu lors d’élections publiques ou internes - et ma place au sein de celui-ci - n’était pas préalablement défini un minimum. Je tire aujourd’hui le constat, un peu amer, que je n’ai jamais été candidat à quoi que ce soit. Certes, je n’ai pas toujours été très présent. Mais aussi, personne n’est venu me chercher avec un projet suffisamment défini.

Bref, je serai le premier à reconnaître que nombre de militants sont injustes et ignorants face à la difficulté de François Bayrou de mener son combat. Je l’ai été. J'avoue un vrai manque d’empathie pour quelqu’un qui a eu à supporter de si fortes pressions de tous ordres et à tous niveaux. Attention, je ne le plains pas. Je sais bien qu’il a choisi de vivre cela. Mais franchement, quand on prend l’autocar, est-ce que tout le monde gueule sur le chauffeur au moment où il fait ce qu’il peut dans les passages difficiles à négocier ?

Mais voilà. Mon problème est que : si Marielle de Sarnez est numéro 2 de notre Mouvement, pourquoi ne pas l’officialiser de manière claire et nette ??

Je veux être ici parfaitement clair et parfaitement sincère: ce n’est pas ici la proximité de nos deux chefs qui me gêne, c’est la valeur que l’on donne à l’organisation institutionnelle. Aucune entreprise ne se permettrait de fonctionner ainsi. Tout simplement parce qu’à long terme, ce n’est pas viable. De ce fait, je pense que le projet défendu par notre parti est profondément handicapé par cette faute structurelle. En outre, la démocratie a aussi pour principe la transparence de la représentation du pouvoir. Je ne parle pas de transparence totale car celle-ci est un piège dangereux. Mais un minimum est à définir. Sinon, le pouvoir n’a tout au plus de démocratique qu’un vernis. Et surtout les conséquences à long terme sont désastreuses du point de vue de l'objectif visé.

2. Pourquoi n’ai-je plus la foi dans ce MoDem ? Voici ma deuxième raison.

C’est très simple... Parce que nous sommes beaucoup trop loin des citoyens.

Ce qui m’intéressait en 2007 était le fait que nous proposions autre chose que des luttes stériles entre gauche et droite.

Pourquoi sommes-nous aujourd'hui tombés dans le panneau de l’opposition politicienne face à l’UMP ? Sans doute parce que nous n’avons pas mis à jour le logiciel politique de l’UDF devenu MoDem.

« Démocrates », affichions-nous fièrement. Mais quand sommes-nous sortis de nos habitudes pour aller vers ceux qui ne comprennent rien au jeu politico-médiatique ?

Et tiens, au passage... Quand sommes-nous allés servir la soupe populaire ?

Se taire d’abord. Observer. Puis écouter. Puis réfléchir ensemble.

Il est évident que des dizaines de millions de citoyens seraient intéressés si la réflexion partait de leurs réalités et pas de ce que nous, militants - de quelque parti que ce soit d'ailleurs - , tentons de leur expliquer. Ils accepteraient alors d’écouter ce qu’il y a de difficile dans la conception politique de la société.

Il y a certes quelque chose d'unique que nous portons: C'est un écartèlement entre dimension socio-économique et dimension politique. Cet écartèlement est un sacrifice qui nous coûte cher, mais qui fait notre profonde valeur sociale. Cette lettre de noblesse du militant nous renforce, et à juste titre. Mais comme tout chevalier, nous tendons à devenir des militaires, toujours prêts à faire parler les armes. Toujours prêts aussi à nous parer de la défense de la veuve et de l’orphelin (en l’occurrence la défense des citoyens, "qui iraient tellement mieux si on suivait les idées du camp défendu par nous"... hum, tu parles. )

Et ainsi, voilà que nous retombons dans la défense d’intérêts catégoriels... sans même nous en rendre compte. Nous défendons notre bout de gras. Parce que le plus important devient de réagir au plus vite aux propos de nos adversaires politiques.

En luttant par des discours de justification, d’attaque des mauvais comportements des ministres, en luttant par je ne sais quelles pétitions secondaires, par des groupes Facebook ou autres, nous perdons si souvent la visée première de notre Mouvement Démocrate : l’intérêt général, corrélé à l’émergence du citoyen responsable et conscient, de la personne humaine libre et digne.

Or, à ce niveau, l’objectif est le chemin.

Cette phrase m’a été soufflée par une amie chère. La manière d'arriver est pour moi notre seule dignité, car elle comprend l'exigence de la vérité.

C'est tout le contraire des procédés démagogiques, qui produisent un pourrissement social aussi dangereux qu'un poison mortel.

C'est tout le contraire du marxisme qui voulait faire advenir un paradis en passant par la violence d'une dictature des opprimés. Je reformule cette idée, idée pour moi inévitable, inaltérable : La fin ne justifie pas les moyens. La fin est dans les moyens. La vérité n'est pas une toge dont on se drape. Elle est un feu.

 

« Que vos actes soient le changement que vous voulez voir dans le monde ». (c'est de Gandhi)

Parce qu’aujourd’hui, je ne peux plus vivre cette phrase en tant que militant du MoDem, je ne renouvelle pas mon adhésion.

Je reste "sympathisant" et renouvelle tout mon soutien au collectif « Générations Engagées », qui compte en son sein des citoyens d’une rare qualité.

 

 

Quant à ceux qui voudront m'inviter dans d'autres formations politiques, c'est NIET. Le Centre démocrate est ma famille politique.

 

05.10.2009

Je confesse à Bayrou tout-puissant...

Je confesse à Bayrou tout-puissant,

je reconnais devant mes amis démocrates,

que j'ai péché...

en pensées, en paroles, par actions et par omissions.

Oui, j'ai vraiment péché contre le (saint) siège.

C'est pourquoi je supplie la vice-présidente Marielle, les élus internes et tous les vice-présidents, et vous aussi mes amis démocrates, de prier pour moi le Président tout-puissant.

 

Je ne sais pas si je mérite l'absolution. J'ai tellement évolué dans ma foi que je ne sais pas si j'y crois encore.

 

31.08.2009

Heureusement !

J'ai été plus que déçu par une série d'événements très négatifs au MoDem, notamment signe d'un management global d'une qualité similaire à celle d'un dictateur pas doué (une espèce de Papa Doc) ...

Mais heureusement, il existe un havre de paix et de bon sens.

Un endroit du web où les réflexions profondes et les lectures attentives , et donc les commentaires qui s'en suivent, se multiplient.

Un lieu où la prise de position et la prise de parole de chacun sont respectées.

Cette subtile alchimie a été possible grâce à un état d'esprit véritablement démocratique, à beaucoup de talents qui ont su se conjuguer,et à un filet d'espoir qui n'a jamais continué de couler pour abreuver les flancs de la colline du MoDem.

Serais-je un Bisounours qui vanterait un "village dans les nuages"? Une "île aux enfants"? Un village des schtroumpfs ou d'Astérix? (ah non, pas des schtroumpfs...)

Non! Allez sur le site de Générations engagées, et vérifiez par vous-mêmes.

 

Ce billet se veut un message de remerciement et surtout de félicitations à Virginie Votier et à tous ses proches qui peuvent être fiers d'avoir maintenu cette petite flamme.

 

Aujourd'hui, la chenille sort de sa chrysalide pour devenir un papillon... tout sauf éphémère, j'en suis convaincu.

Il faudra simplement attendre ce soir... :-)))

 

Bonne chance, et beaucoup de succès à Générations Engagées !

Permettez-moi de vous donner un conseil, chers amis engagés au coeur de cette aventure:

Vous avez fait cela car "vous ne vous êtes pas demandé ce que votre pays pouvait faire pour vous, mais ce que vous pouviez faire pour votre pays".

Continuez ainsi, c'est le secret de la croissance. Vous semez. La récolte ne vous appartiendra peut-être pas. Mais Kennedy (JF) reconnaîtra les siens!

26.08.2009

Vous avez dit "projet" ?

En ce qui concerne notre projet commun, qui peut se résumer à "mettre fin à la politique de l’UMP", je ne suis pas optimiste.

Pas besoin de revenir sur le constat de ce qui fait le rapprochement PCF-PS-Verts-MoDem-et autres : l’antisarkozysme.

Regardons la situation politique française avec un tant soit peu de hauteur : Mettre fin à cette minable et destructrice politique sarkozyenne de court terme… ? Oui, mais nous n’y arriverons pas simplement en dénonçant tous les méfaits actuels du gouvernement sauce élyséenne, même si c’est sincèrement à l’unisson et avec virulence.

Proposer un projet aux Français, donc. Il n’y a qu’un seul moyen : se mettre d’accord sur 1 à 3 objectifs, puis sur la méthode.

Des objectifs nécessaires et probables seraient :

. .1. Le développement durable.

    Expression déjà trop usée ? Corinne Lepage a parlé dernièrement d’« évolution soutenable ».

    Quoi qu’il en soit, le risque est le même que pour l’actuel gouvernement : Son truc, c’est " la réforme". Or Jean-François Kahn a rappelé sur un plateau télé avec lucidité : "Mais la réforme de QUOI ?"

    Je renchéris : Le développement de QUOI ? L’évolution de quoi ?

    Rappelons que la liste Europe Écologie a connu son succès sans dire précisément quels secteurs économiques elle allait soutenir et lesquels elle allait combattre. Cela n’a donc été qu’une victoire de plus pour la comm’ et les bonnes intentions.

    Alors les écolos ? Dites-moi s’il vous plaît : Biocarburants ou pas ? Nucléaire ou pas ?

    Pas de nucléaire… ? OK, comment s’il vous plaît ?

    Je suis donc déjà inquiet sur un point : Même si on a officiellement un projet commun centré sur  le développement durable, il n’est pas sûr qu’on soit d’accord sur ce qu’on développe ou pas, puisque les divers camps politiques, rassemblés depuis l’extrême-gauche jusqu’au centre, iraient des décroissants aux industrialistes, des « tout social » aux « tout bio », des anticapitalistes aux libéraux modérés… etc.

    2. Une réforme des institutions.

      Déjà, pas sûr qu’on ait envie de s’y recoller, vu que le chantier Balladur vient de se terminer. Je sais bien qu’il est demeuré très loin des idées contenues dans le(s) projet(s) de 6ème République.

      Mais quoi qu’il en soit, ce serait encore plus difficile de se mettre d’accord :

      - Jusqu’où "participative"-t-on notre démocratie ?

      Parce que ça sent si vite le populisme, lorsqu’une idée nouvelle n’est pas maîtrisée dans toute sa complexité.

      - Quid de la fin des départements ?

      - Quels moyens mis en place face aux lobbies? Lobbies qui vont - avec discrétion, malice et cynisme - mettre des bâtons dans les roues dans l’assainissement de notre Justice et son effective séparation d’avec les milieux politiques.

      - Quels dossiers ressort-on ? Quelles amnisties accepte-t-on? Pour celle des pots-de-vineurs des grandes entreprises françaises ? Pour celle des sorciers de la Françafrique ? Pour celle des fraudeurs électoraux qui s’en sont bien tirés jusqu’à présent (Tibéri, Balkany, chaussettes du Sud…etc. ) ?

      Quels débats ? Quand ? Quelle manière de trancher ? Qui vote ?

      Je ne vois vraiment pas comment on peut créer une dynamique commune, cohérente et puissante, compte tenu de la situation actuelle, si loin de permettre de relever les défis que je viens de citer.

      Ou alors… des jeunes qui envoient tout plaquer et qui nous font un revival de mai 68.

      Tiens ça, j’y crois et je parie dessus!  2010 : ton printemps sera chaud !!

      (surtout qu’on va se retaper un 80% d’abstentions chez les 18/25 ans aux régionales en mars ;-)

      Je serais tellement content de voir les enfants et les petits-enfants des jeunes de mai 68 leur renvoyer une révolution sociale sur le thème : « vous avez vécu à crédit sur notre dos pendant 30 ans, maintenant on doit rembourser la dette que vous nous avez laissée. Bah… on veut pas ! »

      Sarko qui se ferait virer par un formidable mouvement de jeunesse, des jeunes anti-mai 68 ! Je rêve avant même de dormir. Mais qu’est-ce que je vais bien dormir !!!

       

      A demain pour un projet où je livre un concept remodelé à ma sauce.

      20.08.2009

      Pourquoi je n’irai pas aux UR du MoDem

      C’est très simple : parce que je suis déjà pris.

      1. C’est la rentrée !

      J’avais fait la remarque il y a 2 ans que le premier week-end de septembre n’était pas facile pour nous, les profs, et qu’il me semblait que notre profession était assez représentée (ou pouvait l’être à l’époque, après avoir remarqué tous ces profs de gauche qui avaient voté Bayrou).

      Il semble aussi que c'est difficile pour un certain nombre de parents au moment de la rentrée.

      2. Mes engagements associatifs.

      Propulsé il y a un an président d’une petite association (banalement non parce que je serais le meilleur, mais parce que je suis le seul), je me retrouve à devoir gérer, tant que le fer est chaud, la transition entre la phase-bilan de l’équipe qui vient de rentrer de son chantier et le lancement de la future équipe, qui doit partir l’été prochain. Ce sont des chantiers de construction d’école primaire. Principalement au Burkina Faso.

      Je dois aussi écrire une partie de l’histoire des 10 ans d’Intercordia, dont je suis membre du Conseil d’administration, association fondée donc… il y a 10 ans.

      Il me faut aussi commencer le tutorat d’un jeune qui part pour 9 mois dans une association togolaise. Non mais qu'est qu'il me prend de raconter ma vie, moi!

      Permettez-moi finalement de vous dire la meilleure raison qui fait que je ne peux pas me libérer ce week-end pour 48 heures seulement. (pour le vendredi, je donne cours, impossible de venir) :

      Parce que ce genre d’événements ne prend pas que 48 heures. Il vous fait créer des liens, réfléchir à des projets, lancer des idées… bref, ce sont des débuts d’engagements qui commencent.

      Je ne me sens pas du tout de venir et passer mon temps à dire : « oui, c’est très bien, vive le Mouvement Démocrate!!... mais je ne serai pas là, ni aux réunions, ni même réactif sur le Net, ni sur les marchés avant les régionales… etc. »

      J’avais bien envie de faire l’effort -de temps et financier- pour retrouver tant de personnes que j’estime, et notamment rencontrer enfin physiquement Benjamin - très connu sous le pseudo d’un animal coasseur, dont j’apprécie de plus en plus le blog - et seulement le blog, bandes de chasseurs de ragots ! ;-)

      Pour me protéger de sollicitations et de tentations, je ne viens pas.

      Et peut-être surtout par honnêteté vis-à-vis de ceux, de ma section de Clamart ou de Générations Engagées, à qui je pourrais me retrouver à dire, à chaud, entre 2 verres ou pendant un atelier, dans la ferveur de la conviction politique qu’il faut bousculer cette France ensarkozée, qu’ils peuvent compter sur moi.

      Car non, chers amis du Mouvement Démocrate, en ce qui concerne l’action, le terrain, les réunions, hélas, trois fois hélas, cette année encore, vous ne pourrez pas compter sur moi.

      Et pour les trolls et autres qui passent leur ennui ou moulinent leurs soucis en coups de gueule sur Bayrou, la direction ou autres, veuillez m’excuser, je n’apporte pas d’eau à votre moulin. Ce n’est pas parce qu’un tel est méchant, qu'un autre est stupide, ou qu'une telle est manipulatrice, que je ne viens pas. Il vous faudra trouver d’autres loups pour hurler avec eux.