19.09.2009
Jamais 2 sans 3, OK, mais laissez -moi respirer!
Hier soir, Michel m'a dit que souvent, il se disait en passant sur mon blog "oh, il n'a encore rien écrit". C'était très sympa de sa part de laisser sous-entendre qu'il aimait me lire. :-)
Alors je me force. Mais Michel va être déçu.
Car c'est juste pour vous dire:
Nuit de mercredi à jeudi: Une prune, 35 euros. (Malakoff, sur des places réservées au marché... tu parles, y avait quasiment aucun camion...)
Vendredi soir: Une prune, 35 euros. (Paris, emplacement réservé au marché, j'étais sur un banc à discuter au milieu de la nuit quand je réalise qu'ils verbalisent, et je cours vers la rue. La fourrière!! En train de ferrer ma bagnole! Juste à temps... )
Nuit de vendredi à samedi: Une prune! J'éclate de rire!! 35 euros! Bis repetita placent. (... je suis rentré chez moi à Vanves à 4h du mat, je me suis garé sur la seule place qu'il restait dans la rue: un passage piéton.)
Je crains un peu demain... :-(
Leçon du jour : Paris et villes limitrophes, le jour de taxe est arrivé !!
19:01 | Lien permanent | Commentaires (4)
12.09.2009
Je dis non à H. Guaino, ce n'est pas plus Internet que le président de la République qui brouille l'information.
Henri Guaino n’a pris la mesure des enjeux de notre temps.
1. Permettre la confiance.
Il est en effet nécessaire que les intellectuels à la disposition de nos politiques mesurent les tensions grandissantes au sein des sociétés.
Car nos sociétés entrent dans une période où les ressources d'énergies nécessaires à la vie de l’humanité diminuent. Nos sociétés, face à l’augmentation du coût de production de tout ce que l’on achète quotidiennement, doivent se regarder les unes les autres avec respect et dans la vérité. Il faut se faire de plus en plus confiance. Sinon, les tensions vont dégénérer.
Dans ce contexte, quel est le devoir d’un intellectuel ? C'est à mon avis, de permettre le dialogue, de permettre la circulation des informations au plus proche de la réalité. Les informations sont d'autant moins biaisées que l’on peut d'autant plus se faire confiance.
2. Risque contenu dans le relativisme induit par l'afflux vidéos sur Internet.
Ce matin, j’ai entendu sur la radio "France Info" un extrait de ce qu'Henri Guaino a dit à David Abiker dans l’émission « Parlons Net ».
Il a dit qu’Internet contenait le risque de transparence absolue et par là, de totalitarisme. Attention, il n’a pas rejeté, comme d’autres l’ont fait, la valeur d’Internet. Il a dit grossomodo que cela prenait du temps de maîtriser moralement ce nouvel outil.
Je suis d’accord avec ces deux idées. Mais il s’est servi de ces deux idées pour défendre le Président de la République et son ministre de l’Intérieur en disant que :
Les vidéos sur Internet mettent chaque parole sur le même plan. Sous-entendu: La p’tite phrase de Nicolas Sarkozy au Salon de l’Agriculture, et explicitement la plaisanterie (raciste, ndla) de Brice Hortefeux, sont des apartés qui tendent à apparaître aussi représentatives de la politique gouvernementale qu’une annonce officielle à la tribune à une conférence de presse par exemple. Intéressant et à méditer, soit.
3. Remarque adressée à Henri Guaino: Nicolas Sarkozy fait pire.
Face à cela, je vous avertis, monsieur Guaino.
Monsieur Nicolas Sarkozy mène une activité de communication où il passe son temps lui-même à brouiller les pistes, à manier des écrans de fumée. La plus haute institution française, la présidence de la République, brouille le discours politique.
Nous, citoyens, ne savons que comprendre. Nous ne savons pas ce que pense et ce que fait le président que la majorité d’entre nous a élu. Nous ne pouvons pas lui faire confiance, à cause justement de sa façon de s’exprimer, à différents niveaux.
Monsieur Guaino, vous nous faites la leçon, à nous utilisateurs fréquents d’Internet, mais vous êtes au service de quelqu’un qui lui-même met tout sur le même plan dans sa communication. Et c’est le chef de l'Etat!
Ne parle-t-il pas de Carla en conférence de presse quand les sujets internationaux devraient mobiliser tout son sérieux ? N’écrit-il pas un SMS quand le chef de la religion majoritaire des Français est en face de lui ?
Surtout: N’empêche-t-il pas un dialogue sain quand il fait des effets d’annonce afin de pouvoir justifier un an après, par une rhétorique hypocrite, toutes ses actions politiques ?
Qui fait le plus de mal, monsieur Guaino ?
Le chef des Français qui brouille les ondes de l’information, information pourtant essentielle au contrat social et au pacte républicain ?
Ou bien les internautes qui, dans leur grande majorité, savent très bien que toutes les vidéos ne se valent pas ?
Occupe-toi de ta conscience d’abord, Henri, la France en a rudement besoin.
13:04 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : guaino, sarkozy, internet, communication, confiance
11.09.2009
taxe carbone: Voynet voit net.
J'ai toujours eu de l'estime pour Dominique Voynet. Sa réaction sur la taxe carbone est nette et sans bavure. Elle regrette les décalages entre le constat (sans oublier le désormais classique effet d'annonce) de Sarkozy et les actes, bien peu prometteurs. C'est ici.
01:06 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : développement durable, dominique voynet, verts, taxe carbone
09.09.2009
C'est d'la bonne !
C'est d'la bonne cam' ? Non, c'est d'la bonne com' !
J'y ai émis des critiques dans mon commentaire, mais je trouve qu'on a là quelque chose de très prometteur. C'est chez Christophe Ginisty.
Je tiens, par cette insistance à exprimer un avis positif sur son travail, à calmer le jeu vis-à-vis d'un homme sur lequel j'ai un peu trop hurlé (avec les loups?)... et franchement, participer à une cabale contre quelqu'un, j'ai horreur de ça.
(ceci étant dit, je ne renie rien de mes avis exprimés.)
19:31 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christophe ginisty, communication
07.09.2009
Dans notre nouvelle série "le bon sens"
Encore une fois sans vouloir spécialement prendre parti pour Bayrou ou C. Ginisty, j'ai un problème avec la vision qu'a Ginisty de la citation du jour de Bayrou : "le sectarisme, c'est le racisme des idées".
Je me souviens de ce mot d'esprit: "un égoïste, c'est quelqu'un qui ne pense pas à moi". J'ai maintenant envie d'en inventer un autre: "un sectaire, c'est quelqu'un qui ne pense pas comme moi"...
"Bon sens, leçon numéro 1" :
Si une personne n'accepte pas que son chef puisse prendre une décision contre elle-même, alors forcément dès que ce chef se réfèrera à une valeur morale, la personne dira: "quel hypocrite!"
00:23 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bayrou, ginisty bon sens