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16.10.2009

Je ne renouvelle pas mon adhésion au MoDem, mais je suis plus que jamais sympathisant.

 

Je reconnais qu'avec ce titre, tout comme souvent dans cette note que j'ai plusieurs fois relue, « je souffle le chaud et le froid »… Je vous prie humblement d'essayer de suivre mon explication, tout au long de ses méandres.

 

J’ai été plus d’une fois railleur vis-à-vis de François Bayrou, en évoquant plus ou moins directement son management du Mouvement Démocrate.

J’ai très vite su, à la fin de l’été 2007, qu’il n’avait pas pris à bras le corps la vague d’énergie – certes très cacophonique – des militants enthousiasmés par la fondation du MoDem.

J’ai ensuite appris que cet été-là avait été très difficile pour lui personnellement. Se remettre d’un moment aussi particulier que cette « rencontre avec le peuple » constitué par la campagne présidentielle fut très dur. L’incompréhension de nous autres militants et nos critiques, moqueries, qui s’en sont suivies n’ont pas dû l’aider à nous faire confiance. OK.

Puis la deuxième vague de défections a commencé avec Cavada, et le député Thierry Benoist, ainsi qu’un nombre pas si petit que cela de militants actifs de l’UDF rejoignant aussi le Nouveau Centre… tandis que Jean Arthuis préparait doucement (non sans prendre soin de ne faire aucun cas du MoDem dans sa vie publique) son aventure… pas moins personnelle que celle de Bayrou à mon avis, mais à une échelle plus petite - donc moins coupable, peuvent penser certains esprits étriqués.

A cause de ces tentatives nombreuses et multiples de déstabilisation et de discrédit à l’encontre du MoDem, je trouvais des excuses à la tendance autocratique de notre président fondateur.

De plus, par le fait que de nombreuses choses restaient possibles (je rappelle - en espérant n’avoir aucun commentaire à ce sujet - que je participais à l’aventure MoDem aux côtés de Quitterie Delmas et Virginie Votier, car l’horizon y était toujours présenté de façon motivante), je pensais que, malgré le verre à moitié vide, le verre à moitié plein était vraiment du plein et pas du flan.

 

Aujourd’hui, j’ai deux problèmes très précis avec le MoDem.

1. « François Bayrou décide de tout avec Marielle de Sarnez ». Critique connue. Ce n’est pas d’abord à cause d’un soit disant problème de démocratie interne que je suis gêné par cela.

Ce problème-là dérange surtout ceux qui voudraient être calife à la place du calife. Même si le calife a pour fonction dame pipi au local de la section d’ailleurs. C’est le sentiment qui est laid. Et ce sentiment ne se mesure pas à la hauteur du pouvoir visé, mais au mensonge intérieur supporté par l’ambitieux vizir. Alors, qui peut juger puisque c’est intérieur ? Personnellement, je me prends souvent à penser : « ne juge pas ! qui es-tu pour juger? ». Ce n’est pas facile, tant certains n’ont pas peur du ridicule!! D’où l’absolue justesse de les comparer à Iznogoud.

Là encore, ce ne doit pas être facile pour Bayrou de diriger une bande d’Iznogoud de petit niveau.

De cette critique au moins, je peux me placer en-dehors. Grâce au conseil de mon père, j’ai toujours fait en sorte de ne briguer aucune place au MoDem tant que le projet défendu lors d’élections publiques ou internes - et ma place au sein de celui-ci - n’était pas préalablement défini un minimum. Je tire aujourd’hui le constat, un peu amer, que je n’ai jamais été candidat à quoi que ce soit. Certes, je n’ai pas toujours été très présent. Mais aussi, personne n’est venu me chercher avec un projet suffisamment défini.

Bref, je serai le premier à reconnaître que nombre de militants sont injustes et ignorants face à la difficulté de François Bayrou de mener son combat. Je l’ai été. J'avoue un vrai manque d’empathie pour quelqu’un qui a eu à supporter de si fortes pressions de tous ordres et à tous niveaux. Attention, je ne le plains pas. Je sais bien qu’il a choisi de vivre cela. Mais franchement, quand on prend l’autocar, est-ce que tout le monde gueule sur le chauffeur au moment où il fait ce qu’il peut dans les passages difficiles à négocier ?

Mais voilà. Mon problème est que : si Marielle de Sarnez est numéro 2 de notre Mouvement, pourquoi ne pas l’officialiser de manière claire et nette ??

Je veux être ici parfaitement clair et parfaitement sincère: ce n’est pas ici la proximité de nos deux chefs qui me gêne, c’est la valeur que l’on donne à l’organisation institutionnelle. Aucune entreprise ne se permettrait de fonctionner ainsi. Tout simplement parce qu’à long terme, ce n’est pas viable. De ce fait, je pense que le projet défendu par notre parti est profondément handicapé par cette faute structurelle. En outre, la démocratie a aussi pour principe la transparence de la représentation du pouvoir. Je ne parle pas de transparence totale car celle-ci est un piège dangereux. Mais un minimum est à définir. Sinon, le pouvoir n’a tout au plus de démocratique qu’un vernis. Et surtout les conséquences à long terme sont désastreuses du point de vue de l'objectif visé.

2. Pourquoi n’ai-je plus la foi dans ce MoDem ? Voici ma deuxième raison.

C’est très simple... Parce que nous sommes beaucoup trop loin des citoyens.

Ce qui m’intéressait en 2007 était le fait que nous proposions autre chose que des luttes stériles entre gauche et droite.

Pourquoi sommes-nous aujourd'hui tombés dans le panneau de l’opposition politicienne face à l’UMP ? Sans doute parce que nous n’avons pas mis à jour le logiciel politique de l’UDF devenu MoDem.

« Démocrates », affichions-nous fièrement. Mais quand sommes-nous sortis de nos habitudes pour aller vers ceux qui ne comprennent rien au jeu politico-médiatique ?

Et tiens, au passage... Quand sommes-nous allés servir la soupe populaire ?

Se taire d’abord. Observer. Puis écouter. Puis réfléchir ensemble.

Il est évident que des dizaines de millions de citoyens seraient intéressés si la réflexion partait de leurs réalités et pas de ce que nous, militants - de quelque parti que ce soit d'ailleurs - , tentons de leur expliquer. Ils accepteraient alors d’écouter ce qu’il y a de difficile dans la conception politique de la société.

Il y a certes quelque chose d'unique que nous portons: C'est un écartèlement entre dimension socio-économique et dimension politique. Cet écartèlement est un sacrifice qui nous coûte cher, mais qui fait notre profonde valeur sociale. Cette lettre de noblesse du militant nous renforce, et à juste titre. Mais comme tout chevalier, nous tendons à devenir des militaires, toujours prêts à faire parler les armes. Toujours prêts aussi à nous parer de la défense de la veuve et de l’orphelin (en l’occurrence la défense des citoyens, "qui iraient tellement mieux si on suivait les idées du camp défendu par nous"... hum, tu parles. )

Et ainsi, voilà que nous retombons dans la défense d’intérêts catégoriels... sans même nous en rendre compte. Nous défendons notre bout de gras. Parce que le plus important devient de réagir au plus vite aux propos de nos adversaires politiques.

En luttant par des discours de justification, d’attaque des mauvais comportements des ministres, en luttant par je ne sais quelles pétitions secondaires, par des groupes Facebook ou autres, nous perdons si souvent la visée première de notre Mouvement Démocrate : l’intérêt général, corrélé à l’émergence du citoyen responsable et conscient, de la personne humaine libre et digne.

Or, à ce niveau, l’objectif est le chemin.

Cette phrase m’a été soufflée par une amie chère. La manière d'arriver est pour moi notre seule dignité, car elle comprend l'exigence de la vérité.

C'est tout le contraire des procédés démagogiques, qui produisent un pourrissement social aussi dangereux qu'un poison mortel.

C'est tout le contraire du marxisme qui voulait faire advenir un paradis en passant par la violence d'une dictature des opprimés. Je reformule cette idée, idée pour moi inévitable, inaltérable : La fin ne justifie pas les moyens. La fin est dans les moyens. La vérité n'est pas une toge dont on se drape. Elle est un feu.

 

« Que vos actes soient le changement que vous voulez voir dans le monde ». (c'est de Gandhi)

Parce qu’aujourd’hui, je ne peux plus vivre cette phrase en tant que militant du MoDem, je ne renouvelle pas mon adhésion.

Je reste "sympathisant" et renouvelle tout mon soutien au collectif « Générations Engagées », qui compte en son sein des citoyens d’une rare qualité.

 

 

Quant à ceux qui voudront m'inviter dans d'autres formations politiques, c'est NIET. Le Centre démocrate est ma famille politique.

 

05.10.2009

Je confesse à Bayrou tout-puissant...

Je confesse à Bayrou tout-puissant,

je reconnais devant mes amis démocrates,

que j'ai péché...

en pensées, en paroles, par actions et par omissions.

Oui, j'ai vraiment péché contre le (saint) siège.

C'est pourquoi je supplie la vice-présidente Marielle, les élus internes et tous les vice-présidents, et vous aussi mes amis démocrates, de prier pour moi le Président tout-puissant.

 

Je ne sais pas si je mérite l'absolution. J'ai tellement évolué dans ma foi que je ne sais pas si j'y crois encore.

 

07.09.2009

Dans notre nouvelle série "le bon sens"

 

Encore une fois sans vouloir spécialement prendre parti pour Bayrou ou C. Ginisty, j'ai un problème avec la vision qu'a Ginisty de la citation du jour de Bayrou : "le sectarisme, c'est le racisme des idées".

Je me souviens de ce mot d'esprit: "un égoïste, c'est quelqu'un qui ne pense pas à moi". J'ai maintenant envie d'en inventer un autre: "un sectaire, c'est quelqu'un qui ne pense pas comme moi"...

 

"Bon sens, leçon numéro 1" :

Si une personne n'accepte pas que son chef puisse prendre une décision contre elle-même, alors forcément dès que ce chef se réfèrera à une valeur morale, la personne dira: "quel hypocrite!"

13.11.2008

lettre ouverte d'un militant MoDem à Vincent Peillon

Non, Bayrou n’a pas fait élire Sarkozy.

Pourquoi des lieutenants de Ségolène Royal, tels que vous, monsieur Peillon ce matin sur BFMTV, ou Delphine Batho dernièrement, dites-vous cela?

Pourquoi?

Voilà les faits: Beaucoup d’électeurs de gauche ont voté Bayrou au premier tour 2007 pour tenter de battre Sarkozy. Mais aussi pour des raisons de confiance et de projet, il est dommage de devoir le rappeler!

Puisque cela pourrait se répéter et s’amplifier, à savoir que Bayrou engrangerait plus de voix en 2012 et serait au deuxième tour, alors ceux qui savent que le candidat du PS risque de se faire avoir, posent déjà des jalons, martèlent déjà le message : Bayrou n’est pas un bon candidat anti-Sarko. S’il avait voulu le faire battre, il aurait pu.

A cela, Bayrou a déjà répondu: il savait que Sarko gagnerait. Il n’a pas voulu se lancer dans une bataille perdue alors qu’il ne voyait pas dans le programme de Ségolène Royal de solides garanties pour permettre à la France de repartir du bon pied.

Il me semble que c’était bien avant le premier tour que l’union était possible, d’une part.

D’autre part, il est étrange que des responsables de gauche reviennent sur cette idée, qu’on avait pourtant ces dernières années réussi à imposer, et c’était une des rares avancées politiques et citoyennes satisfaisantes récentes : Aucun candidat n’est propriétaire de ses voix !

Bayrou savait que beaucoup de citoyens lui ayant accordé sa confiance au premier tour ne suivrait pas son choix s’il s’engageait derrière madame Royal. Monsieur Peillon, veuillez me croire, un haut responsable politique doit connaître ses électeurs. Car après tout, il est à leur service. Et heureusement, les Français sont devenus extrêmement vigilants et ne s’embarquent plus tête baissée derrière un leader. Parce que Bayrou l’a compris, il n’a pas donné de consigne de vote. De ce point de vue, il est difficile de s'empêcher de penser que ce sont vos visions et vos méthodes politiques vieillottes qui plombent le PS et la gauche.

Alors taper sur le Mouvement Démocrate n’est pas très malin. Car d’une part, nous ne vous suivrons jamais dans votre vision du clivage gauche – droite, tout comme la plupart des Français. Et d’autre part, très peu de Français vous croiront dans cette vision ancienne de la politique.

On est seul dans l’isoloir. Parce que Bayrou a intégré cela, il a fait un très bon score aux élections de 2007. Parce qu’il a intégré cela, il a constaté avant le deuxième tour que Sarkozy allait gagner. Ce que, rappelez-vous, énormément de Français avaient compris dès le lendemain du premier tour...

Demander à Bayrou de se transformer en "un homme politique de gauche" pour renverser la situation avant le deuxième tour des élections, c’est prendre une partie de ses électeurs pour des moutons de Panurge! Entre cette vision et celle de De Gaulle qui nous prenait pour "des veaux", il demeure une France digne, en général silencieuse face à ces calculs politiques qui la navrent, et qui vote en conscience.

J’ai voté Royal au deuxième tour et je n’ai jamais regretté mon choix. Et il n'y a pas un jour où je n'ai pas regretté le choix de la majorité de mon pays : La politique actuelle est inquiétante sur le plan de des libertés publiques, socialement, et économiquement. Mais mon choix était un choix par défaut.

Qui peut penser que Bayrou aurait pu convaincre ses électeurs "de droite" de choisir un programme de gauche qui n'évoluait pas d'un pouce vers le sien, en moins de 15 jours ? Alors que Bayrou lui-même constatait de plus en plus durant cette quinzaine l'immobilisme du projet de Ségolène Royal, en terme de maîtrise de la dette publique, par exemple ?

Je sais bien que j'assiste depuis ma télévision à un bras de fer, où personne ne se soumettra de gré à cette alliance probable "gauche-centre-gauche-démocrates". Car il s'agit du leadership, celui nécessaire pour arriver en tête parmi les deux leaders: celui du PS et Bayrou.

Mais au delà de tout cela, je ne vous vois finalement qu’une seule responsabilité au Parti Socialiste : permettre un choix de conviction aux Français. Alors de grâce, ne cherchez pas une posture qui vous éviterait ce travail difficile. Car cette posture vous empêche de débattre avec nous, qui avons simplement le tort d'avoir une analyse politique différente de vous de la situation française. C'est notre droit, non? Débattons sur le fond! Et le plus vite possible!

Un réel débat démocratique est attendu par beaucoup de citoyens français.

"Une fois de plus n'est pas coutume" : je pense comme mon leader politique. Oui, les républicains et les forces de progrès se trouveront des points communs forts, qui formeront un vrai projet à proposer aux Français, en profonde opposition à celui de la politique sarkozyenne.

Aujourd’hui nous ne nous comprenons pas, j’en suis conscient, monsieur Vincent Peillon. Mais ne l'oubliez pas, le MoDem ne parlera jamais avec vous sur la base du clivage gauche-droite. Cela est trop ancré dans nos tripes. Et contrairement à ce que vous pensez, ce n’est pas parce que notre parti aurait à y perdre... Mais ce seraient bien les Français.

06.11.2008

L'amour dure trois ans

J'avais raison en annonçant qu'Obama allait gagner.

Mais mon triomphe demeure sans gloire. Je vais à présent tenter de vaincre avec péril :

Je pronostique aujourd'hui, et avec profonde solennité, que Sarkozy ne va pas être réélu en 2012.

Je m'appuie sur le fait que d'après des spécialistes, l'amour dure trois ans.

Je prévois donc l'ultime rupture de Sarkozy, celle avec Carla, pour fin 2010-début 2011.

Je prévois la baisse de Sarkozy dans les sondages tout au long de l'année 2011.

La seule chose que je ne vois pas dans ma boule de cristal, c'est si Sarkozy va perdre, ou si il ne va carrément pas se représenter aux élections présidentielles.

 

Chers lecteurs, merci de ne pas faire savoir à mes élèves que je tiens un blog. Si ils lisent cette note, je perds tout crédit à leurs yeux. Et ça, ce n'est pas prévu pour 2012, c'est pour tout de suite !

Alors que vous, chers lecteurs, vous êtes déjà capables de comprendre le second degré.

Ou bien je me trompe?

 

 

27.10.2008

Non à l'opposition entre financement RSA / financement des banques

Il est plus que stupide, il est néfaste, d’opposer l’argent garanti aux banques et l’argent difficile à trouver pour financer le RSA.

Qui financera le RSA, si les PME ne font pas de bénéfices ? Et seules les banques peuvent permettre de financer les projets des PME. Donc leur permettre de faire des bénéfices!

Il faut aussi contrôler les liens banques-PME , surtout vérifier que l’argent mis à la disposition des banques sert effectivement à financer les projets des PME. Bonne nouvelle, c’est le cas. Hum hum... je constate que je me retrouve à défendre ici deux projets importants du gouvernement de Sarkozy.

Sauf que… des PME se cassent la gueule ces temps-ci. La question qui me vient est : Pourquoi n’ont-elles pas été soutenues avant ?

Au printemps 2007, Bayrou avait comme proposition de soutenir en premier lieu les PME, pour soutenir notre économie. Le MoDem continue aujourd’hui de rappeler son excellente proposition : 2 emplois sans charge. Tout le monde fait la sourde oreille … parce que c’est Bayrou ? Parce que ça oblige à reconnaître qu’il avait raison ?

 

Changeons de point de vue. Dirigeons notre lunette vers la citoyenneté :

Tous nos compatriotes qui travaillent dans les PME ont besoin d’être soutenus. Mais ce sont aussi des citoyens qui sont 100 fois POUR la solidarité avec les plus pauvres !

Et on opposerait, à grands coups de démagogie, l’aide à apporter à ceux qui font le PIB de la France jour après jour de l’aide à apporter à ceux qui cherchent à intégrer le marché du travail et qui n’y arrivent que trop rarement ? ?

Quelle vision mauvaise de notre pays et de ses liens sociaux !

Notre existence, au sein de la société, s'épanouit dans un triple mouvement : vivre, travailler, partager.

Il ne s’agit pas de travailler plus pour gagner plus. Cette phrase ne veut rien dire. Elle nous a fait rire jaune depuis un an et demi. Elle doit nous mettre en révolte aujourd’hui. Yalla !

Il y aura toujours du travail là où il y a de la vie.

Platon avait écrit : « Il existe trois sortes d’hommes: les vivants, les morts, et ceux qui partent en mer. »

Je ne m’intéresserai pas aux vivants qui ont peur de la bourrasque qui s’annonce. Ma vie sera avec ceux qui partent en mer. Yalla !

Les vivants, je les laisse travailler plus pour... scier la branche sur laquelle ils sont assis.

 

13.10.2008

de mon point de vue, nos blogs...

De mon point de vue, de plus en plus éloigné, nos blogs MoDem se regardent de plus en plus le nombril, ces temps-ci.

Hors, comme l'a dit Bayrou à un café démocrate il y a presque un an, c'est cela la maladie du PS, et c'est cela qui avait fait gagner Blair (ça date, mais l'argument reste puissant) : se regarder le nombril =  danger !

Certes, personne sur la planète ne comprend rien à la crise. Mais de là à ne pas s'y pencher... c'est de la flemme, ou de l'inconscience?

Et moi donc alors? Au début de l'année, j'en avais indirectement parlé... on peut le retrouver , si ça vous intéresse. Je m'y trouve un soupçon prophétique.