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25.09.2008

Finalement, on peut être très fier du 92 !

Incroyable!

Le débat entre les deux listes concurrentes dans les Hauts-de-Seine a été d'une rare qualité. Au vu des plaintes et autres cris de ces derniers jours, on pouvait craindre le pire. Et d'ailleurs on craignait le pire...

En fait, il n'avait jamais été question d'annuler le débat d'ailleurs, mais de fixer une heure plus tardive à celui-ci.

Il n'empêche que la communication n'a pas été très bonne. Manifestement, ce sont les tensions entre listes adversaires d'un jour qui ont créé ce climat délétère... mais pas si pourri que ça. Sinon, jamais on n'aurait pu assister à des échanges dans ce débat contenant les points positifs suivants:

- nombreuses qualités reconnues aux adversaires

- projection dans l'avenir et préparation à travailler ensemble

- idées portées sur le PROJET du mouvement démocrate, aux dimensions nationale et départementale

- motivation forte et argumentée pour l'action, sous toutes ses formes.

- ... etc.

 

Alors quelles sont les différences entre les 2 listes?

Il y en a peu , mais il y en a. "Tant mieux qu'il y en ait peu sinon ce serait grave" a rappelé Aurélie Marchand, membre de la liste "Vraiment Orange" (ce nom que j'ai déjà critiqué ici) Et effectivement, tout le monde a applaudi tous les candidats, plus ou moins bien entendu ;-)

Je n'ai pas pris le temps de tout noter, et je ne suis pas resté jusqu'à la fin du débat entre les 2 candidats présidents.

Mon impression est que la liste "rassemblement démocrate" est davantage portée à animer les sections au plus près du local. Une espèce de pragmatisme dans l'action si vous voulez. Celle des "vraimandarine" (ça me démange trop, désolé :-) a davantage développé le projet politique départemental, pour faire face aux autres partis. Il est bien évident que ces listes n'ont en rien renoncé à ce que l'autre liste met en avant. Et ce n'est que mon impression.

Enfin, les 2 candidats feront de solides présidents, et 100% fidèles à Bayrou, c'est l'essentiel. Une vraie divergence a pu être entendue par l'assemblée (qui s'est très bien tenue; quelques voix critiques ou un poil railleuses ont quand même été là, histoire de montrer qu'on ne dormait pas, mais bien qu'on écoutait attentivement. Je vous le jure, c'est vrai, c'est pas de la lang de borloo, pardon de la langue de bois... j'ai pas pu résisté, re-désolé)

Cette divergence recoupe un peu celles des listes pour le conseil départemental. Antoine Dupin a dit qu'il ne voulait pas d'action coup de poing, mais un travail de fond pour obtenir des articles réguliers dans la presse. Il a cité l'exemple du MoDem Courbevoie, qui a régulièrement un article du Parisien à son sujet.

Pierre Creuzet lui a répondu qu'il fallait des actions coup de poing pour exister médiatiquement et avoir une visibilité.

Ce débat est vital, selon moi. Bien sûr, on pourrait répondre: il faut les 2. Mais cela ne me parait pas possible. Car les médias travaillent avec des repères. Soit ils considèrent l'action militante comme le fruit de communiquants, soit comme le fruit d'une réflexion. Nous n'avons pas encore les moyens d'exister sur les deux plans. Ce serait illusoire de se lancer dans les 2 à l'échelle d'un département, même si c'est le 2ème de France en terme de militants.

J'ai une nette préférence pour le choix de la communication régulière. Parce que je crois que les Français décodent de mieux en mieux les effets de com' et qu'ils attendent de la constance et de la réflexion sensée, en ces temps si instables et si flous.

Mais cela ne veut pas dire que je voterais nécessairement Antoine Dupin. Pierre Creuzet a d'autres arguments qui me plaisent, mais je suis déjà trop long sur cette note. Officiellement, je reste neutre! Je souhaite à tout le monde de réussir à travailler ensemble.

Cela sera d'ailleurs forcément possible, vu le magnifique travail prépratoire de Pascal Hureau et de tous ses colistiers pour la Conférence Nationale. Une seule liste, animée par le bon sens, l'envie de soutenir à 200% François Bayrou, de dynamiser la réflexion et l'action en rapprochant les réflexions du national et du départemental.

Je n'ai donc plus qu'un seul regret: ne pas avoir mon nom sur cette liste de la Conférence Nationale. J'aurais pu garder la même neutralité et servir le MoDem à la hauteur de mes espoirs et de mes ambitions. Je prends d'ores et déjà mon ticket pour la prochaine fois !!

 

débat 92 au siège, suite du feuilleton

Il semblerait que le débat ait lieu. Je ne crois que ce que je vois. Je vais m'y rendre. Rapide compte-rendu sur ce blog demain.

24.09.2008

Le MoDem n'est pas près de gagner une élection dans le 92 !

Un débat, au siège rue de l'université à Paris, entre les 2 listes du 92 avait été prévu initialement pour la semaine dernière (comprenez 2 fois 2 listes bien sûr). Il avait été repoussé à jeudi 25/09 au soir. Je comptais m'y rendre pour me faire une idée, tout en sachant que l'atmosphère y serait électrique.

Je viens d'apprendre le désistement des candidats têtes de liste, l'un pour la présidence et l'autre pour le mouvement départemental, d'un camp (= ce mot n'est hélas qu'un euphémisme pour les Hauts-de-Seine, tellement les 2 listes se battent). Le mail envoyé d'urgence ce mercredi 24/09 en fin de matinée est laconique.

Les raisons avancées à la dernière minute ne me permettent évidemment pas de savoir qui a tort; de toutes façons, je suis absolument sûr que les torts sont partagés. Il y a deux vizirs pour une seule place de calife.

Entre le président de la commission électorale et les responsables des 2 listes, manifestement, l'information ne circule pas... ou ne veut pas circuler.

C'est vraiment nul de ne pas tenir ce débat avant l'élection de samedi !

Ça donne envie de déménager dans un autre département !! Parce que vu l'ambiance, on n'est pas près d'être soudés, donc on n'est pas près de gagner une élection.

Je ne voterai donc que pour la conférence nationale. Pour l'élection du mouvement départemental et la présidence, je vais m'abstenir.

A quand des démocrates sachant communiquer? il ne faut pas penser que les municipales sont derrière. Il faut penser que les européennes sont demain, les régionales après-demain, les présidentielles et les législatives après-après-demain. Nous sommes dans le même bateau, que diable! Que dis-je... dans la même galère.