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16.10.2009

Je ne renouvelle pas mon adhésion au MoDem, mais je suis plus que jamais sympathisant.

 

Je reconnais qu'avec ce titre, tout comme souvent dans cette note que j'ai plusieurs fois relue, « je souffle le chaud et le froid »… Je vous prie humblement d'essayer de suivre mon explication, tout au long de ses méandres.

 

J’ai été plus d’une fois railleur vis-à-vis de François Bayrou, en évoquant plus ou moins directement son management du Mouvement Démocrate.

J’ai très vite su, à la fin de l’été 2007, qu’il n’avait pas pris à bras le corps la vague d’énergie – certes très cacophonique – des militants enthousiasmés par la fondation du MoDem.

J’ai ensuite appris que cet été-là avait été très difficile pour lui personnellement. Se remettre d’un moment aussi particulier que cette « rencontre avec le peuple » constitué par la campagne présidentielle fut très dur. L’incompréhension de nous autres militants et nos critiques, moqueries, qui s’en sont suivies n’ont pas dû l’aider à nous faire confiance. OK.

Puis la deuxième vague de défections a commencé avec Cavada, et le député Thierry Benoist, ainsi qu’un nombre pas si petit que cela de militants actifs de l’UDF rejoignant aussi le Nouveau Centre… tandis que Jean Arthuis préparait doucement (non sans prendre soin de ne faire aucun cas du MoDem dans sa vie publique) son aventure… pas moins personnelle que celle de Bayrou à mon avis, mais à une échelle plus petite - donc moins coupable, peuvent penser certains esprits étriqués.

A cause de ces tentatives nombreuses et multiples de déstabilisation et de discrédit à l’encontre du MoDem, je trouvais des excuses à la tendance autocratique de notre président fondateur.

De plus, par le fait que de nombreuses choses restaient possibles (je rappelle - en espérant n’avoir aucun commentaire à ce sujet - que je participais à l’aventure MoDem aux côtés de Quitterie Delmas et Virginie Votier, car l’horizon y était toujours présenté de façon motivante), je pensais que, malgré le verre à moitié vide, le verre à moitié plein était vraiment du plein et pas du flan.

 

Aujourd’hui, j’ai deux problèmes très précis avec le MoDem.

1. « François Bayrou décide de tout avec Marielle de Sarnez ». Critique connue. Ce n’est pas d’abord à cause d’un soit disant problème de démocratie interne que je suis gêné par cela.

Ce problème-là dérange surtout ceux qui voudraient être calife à la place du calife. Même si le calife a pour fonction dame pipi au local de la section d’ailleurs. C’est le sentiment qui est laid. Et ce sentiment ne se mesure pas à la hauteur du pouvoir visé, mais au mensonge intérieur supporté par l’ambitieux vizir. Alors, qui peut juger puisque c’est intérieur ? Personnellement, je me prends souvent à penser : « ne juge pas ! qui es-tu pour juger? ». Ce n’est pas facile, tant certains n’ont pas peur du ridicule!! D’où l’absolue justesse de les comparer à Iznogoud.

Là encore, ce ne doit pas être facile pour Bayrou de diriger une bande d’Iznogoud de petit niveau.

De cette critique au moins, je peux me placer en-dehors. Grâce au conseil de mon père, j’ai toujours fait en sorte de ne briguer aucune place au MoDem tant que le projet défendu lors d’élections publiques ou internes - et ma place au sein de celui-ci - n’était pas préalablement défini un minimum. Je tire aujourd’hui le constat, un peu amer, que je n’ai jamais été candidat à quoi que ce soit. Certes, je n’ai pas toujours été très présent. Mais aussi, personne n’est venu me chercher avec un projet suffisamment défini.

Bref, je serai le premier à reconnaître que nombre de militants sont injustes et ignorants face à la difficulté de François Bayrou de mener son combat. Je l’ai été. J'avoue un vrai manque d’empathie pour quelqu’un qui a eu à supporter de si fortes pressions de tous ordres et à tous niveaux. Attention, je ne le plains pas. Je sais bien qu’il a choisi de vivre cela. Mais franchement, quand on prend l’autocar, est-ce que tout le monde gueule sur le chauffeur au moment où il fait ce qu’il peut dans les passages difficiles à négocier ?

Mais voilà. Mon problème est que : si Marielle de Sarnez est numéro 2 de notre Mouvement, pourquoi ne pas l’officialiser de manière claire et nette ??

Je veux être ici parfaitement clair et parfaitement sincère: ce n’est pas ici la proximité de nos deux chefs qui me gêne, c’est la valeur que l’on donne à l’organisation institutionnelle. Aucune entreprise ne se permettrait de fonctionner ainsi. Tout simplement parce qu’à long terme, ce n’est pas viable. De ce fait, je pense que le projet défendu par notre parti est profondément handicapé par cette faute structurelle. En outre, la démocratie a aussi pour principe la transparence de la représentation du pouvoir. Je ne parle pas de transparence totale car celle-ci est un piège dangereux. Mais un minimum est à définir. Sinon, le pouvoir n’a tout au plus de démocratique qu’un vernis. Et surtout les conséquences à long terme sont désastreuses du point de vue de l'objectif visé.

2. Pourquoi n’ai-je plus la foi dans ce MoDem ? Voici ma deuxième raison.

C’est très simple... Parce que nous sommes beaucoup trop loin des citoyens.

Ce qui m’intéressait en 2007 était le fait que nous proposions autre chose que des luttes stériles entre gauche et droite.

Pourquoi sommes-nous aujourd'hui tombés dans le panneau de l’opposition politicienne face à l’UMP ? Sans doute parce que nous n’avons pas mis à jour le logiciel politique de l’UDF devenu MoDem.

« Démocrates », affichions-nous fièrement. Mais quand sommes-nous sortis de nos habitudes pour aller vers ceux qui ne comprennent rien au jeu politico-médiatique ?

Et tiens, au passage... Quand sommes-nous allés servir la soupe populaire ?

Se taire d’abord. Observer. Puis écouter. Puis réfléchir ensemble.

Il est évident que des dizaines de millions de citoyens seraient intéressés si la réflexion partait de leurs réalités et pas de ce que nous, militants - de quelque parti que ce soit d'ailleurs - , tentons de leur expliquer. Ils accepteraient alors d’écouter ce qu’il y a de difficile dans la conception politique de la société.

Il y a certes quelque chose d'unique que nous portons: C'est un écartèlement entre dimension socio-économique et dimension politique. Cet écartèlement est un sacrifice qui nous coûte cher, mais qui fait notre profonde valeur sociale. Cette lettre de noblesse du militant nous renforce, et à juste titre. Mais comme tout chevalier, nous tendons à devenir des militaires, toujours prêts à faire parler les armes. Toujours prêts aussi à nous parer de la défense de la veuve et de l’orphelin (en l’occurrence la défense des citoyens, "qui iraient tellement mieux si on suivait les idées du camp défendu par nous"... hum, tu parles. )

Et ainsi, voilà que nous retombons dans la défense d’intérêts catégoriels... sans même nous en rendre compte. Nous défendons notre bout de gras. Parce que le plus important devient de réagir au plus vite aux propos de nos adversaires politiques.

En luttant par des discours de justification, d’attaque des mauvais comportements des ministres, en luttant par je ne sais quelles pétitions secondaires, par des groupes Facebook ou autres, nous perdons si souvent la visée première de notre Mouvement Démocrate : l’intérêt général, corrélé à l’émergence du citoyen responsable et conscient, de la personne humaine libre et digne.

Or, à ce niveau, l’objectif est le chemin.

Cette phrase m’a été soufflée par une amie chère. La manière d'arriver est pour moi notre seule dignité, car elle comprend l'exigence de la vérité.

C'est tout le contraire des procédés démagogiques, qui produisent un pourrissement social aussi dangereux qu'un poison mortel.

C'est tout le contraire du marxisme qui voulait faire advenir un paradis en passant par la violence d'une dictature des opprimés. Je reformule cette idée, idée pour moi inévitable, inaltérable : La fin ne justifie pas les moyens. La fin est dans les moyens. La vérité n'est pas une toge dont on se drape. Elle est un feu.

 

« Que vos actes soient le changement que vous voulez voir dans le monde ». (c'est de Gandhi)

Parce qu’aujourd’hui, je ne peux plus vivre cette phrase en tant que militant du MoDem, je ne renouvelle pas mon adhésion.

Je reste "sympathisant" et renouvelle tout mon soutien au collectif « Générations Engagées », qui compte en son sein des citoyens d’une rare qualité.

 

 

Quant à ceux qui voudront m'inviter dans d'autres formations politiques, c'est NIET. Le Centre démocrate est ma famille politique.

 

Commentaires

reste

Écrit par : FB | 16.10.2009

Aucune chance.

(mais merci du geste, chère Florence)

Écrit par : GuillaumeD | 17.10.2009

Bah, Guillaume,
Je l'ai servie la soupe l'hiver passé, et puis un geste et des échanges verbaux casi quotidiens envers le sdf du bout de ma rue.
J'avoue ne pas très bien comprendre, les reproches envers le MoDem, il appartient à chacun de nous d'etre au quotidien, pas besoin de s'habiller en orange et de sortir en troupes!???
Agir au sein des écoles, etc
Automoteurs? Ca vous interpelle?
Bon @+

Écrit par : Martine | 17.10.2009

Chère Martine,
je regrette de n'avoir pas été clair à ce niveau.

Pas la peine de dire que tu es altruiste. Je n'en doutes pas. Je suis sûr aussi que beaucoup d'entre nous agissent individuellement.

Seulement voilà, nous voulons proposer une autre politique. Donc cette "nouvelle politique" doit intégrer dans sa réflexion le fait que les citoyens soient éloignés des partis. Ce que je trouve alors intéressant, c'est que la générosité que nous prônons soit partie prenante de notre action collective pour qu'elle irrigue notre réflexion sur le projet de société.

Sinon, je crains que nous nous soulagions la conscience d'un côté sans proposer de réel changement de l'autre.

Merci de m'avoir aidé à préciser ce point.

Écrit par : GuillaumeD | 17.10.2009

Bah en voila une nouvelle :D
Les citoyens sont éloignés des partis...! Sans blague !
Merci Guillaume, je vais me coucher moins blonde ce soir.

Écrit par : Martine | 17.10.2009

Cette citation de Gandhi est une phrase que François Bayrou cite fréquemment, je crois.

Toute la difficulté est dans l'exécution. Surtout dans les univers de pouvoir.

Écrit par : FrédéricLN | 17.10.2009

Même avec ta réponse à Martine, Guillaume, ta question "Quand sommes-nous allés servir la soupe populaire ?" était bien posée... Ce n'est pas que des "cafés-démocrates", l'action auprès des assosiations est réelle en provinces du moins et je suis sure pour certains à Paris aussi où il n'y a pas que des Bobos.

Je pense souvent à ce jeune que nous avions entendu au congrès de Villepinte et qui était de Villier le Bel. Rien que pour lui on devrait rester et agir sur le terrain.

Je vais écouter à nouveau "il est libre Max" sur Fanal... y'en a même qui l'ont vu voler...
http://fanal-safran.over-blog.com/article-il-est-libre-max-37563346.html

Bonne nuit.
Danielle

Écrit par : Fanal Safran | 18.10.2009

@ Danielle de Fanal Safran
Je me souviens aussi du sdiscours de ce jeune. Malheureusement Ali Menzel a hélas dispatu tragiquement depuis.
http://www.francedemocrate.info/spip.php?breve541
Cordialement

Écrit par : Thierry P. | 18.10.2009

Le centre à ses raisons que la raison ne connaît point.

Décision tout à fait respectable et bien argumentée.

Écrit par : Christophe Ginisty | 18.10.2009

ouaips ... j'ai lu ton billet, je ne suis pas convaincue par tes arguments. Tu opposes deux choses : Marielle et ta foi ...
bon ben va voir ailleurs comment ça se passe et tu reviendras ... si c'est Marielle qui te fait partir c'est n'importe quoi.
Quant à ta foi, demande aux militants des autres partis politiques comment ils vivent leurs problèmes internes ... j'me marre ! à un moment où sarkozy accumule les casseroles, tu prends la défense de l'ump :)))) c'est pour le moins décalé, non ?

Écrit par : Mirabelle | 18.10.2009

@Fanal,
Tu as parfaitement raison, je pense à lui à chacun de mes passages à un certain carrefour.
J'y suis aussi avec une amie, dans ces quartiers, quand je peux.
Grosses Bises

Écrit par : Martine | 18.10.2009

Bon, je ne voulais pas y aller mais là...

Sur le premier point, je suis assez d'accord. Ce n'est pas la faute de Marielle de Sarnez, c'est le mode de gouvernance et l'inefficacité du management, lié sans doute à des traumatismes profonds... Mais il faut reconnaître ses fragilités et savoir déléguer, il n'y a quand même pas que des traîtres au MoDem, surtout parmi les militants sans mandat électif... C'était le moment de confier des responsabilités à des nouveaux et de leur faire confiance: nouvelles têtes sur le fonctionenment comme sur le contenu politique, elles auraient été, par la nouveauté du discours et des pratiques, le gage du renouvellement et de la possibilité de faire de la politique autrement. Hélas! Cécile Duflot par exemple est en plein sur ce créneau, mais elle n'est pas au MoDem! Et je crois que ça marche pour les gens, ils l'entendent! CQFD

Sur le deuxième point, tu vas peut-être un peu vite à la déclamation lyrique (et c'est moi qui dit ça!!) du coup, cela crée des zones de flou qui laissent la possibilité d'interprétations erronées. Je partage bien sûr et je reformule ce que je comprends ;-)

Les prémices prometteurs n'ont pas été tenus. Nous sommes tous "automoteurs" dans nos coins, il faudrait faire de la nécessité de l'engagement de service (dans le milieu associatif, dans les organismes caritatifs ou les collectifs citoyens...) un impératif de la mission du militant démocrate et le dire, et le montrer... pour que le divorce entre la socité et le politique s'atténue par la fréquentation mutuelle, par la rencontre: créer des occasions de rencontres, d'explication, faire de la pédagogie, rejoindre. Il nous manque des outils pour ça, depuis 2007, on aurait pu en créer: cafés-démocrates, OK, marchés citoyens, ateliers citoyens, médiations sur des questions techniques... Et les diffuser, les institutionaliser!

De même pour l'attention au réel... Au lieu de chercher à tout prix à définir une "idéologie" de la troisième voie, recherche qui nous épuise car elle est impossible dans les fluctuations et la confusion du monde actuel et car elle nous cantonne à nous définir par le positionnement politicien duquel nous voulions sortir... Je ne veux pas dire que la recherche de fondamentaux et du sens à donner au projet est inutile, mais que les gens ne nous entendent pas bien là-desus, parce que c'est très intellectualisant et pas très concret. Au lieu donc de vouloir nous imposer exclusivement par ce moyen-là, nous pourrions faire l'inventaire des initiatives qui fonctionnent car les citoyens n'attendent pas que le politique décide pour s'organiser dans les asso, dans les entreprises, dans les quartiers. Présupposer que le citoyen est capable et en faire l'expérience et le dire, ce pourrait être la spécificité du Mouvement Démocrate qui vise justement à augmenter la conscience de la responsabilité du citoyen. Se faire l'écho de tout ce qui dessine des perspectives constructives en matière de citoyenneté, de développement durable, d'émergence de nouveaux modes de consommation, de militantisme, repérer, valoriser, expliquer.

Etre attentif aussi à ce qui préoccupe les gens au fond, pas seulement leur porte-monnaie ou la défense de leurs intérêts: donner du souffle, créer l'envie de construire enemble... Donc pas seulement critiquer et dire qu'on est tombés bien bas, ne pas en rester à la vieille politique, celle qui fait qu'on est toujours contre et qu'on ne propose que des choses floues pour ne pas trop s'engager...

Voilà ce que je comprends et ce que je partage si c'est ça.

@ Mirabelle:Cette foi-là n'a rien à voir avec celle que l'on exige du militant UMP... Ce n'est pas une foi dictée, c'est une énergie positive qui se nourrit de constats constructifs et donne envie de poursuivre l'engagement parce qu'on sait qu'on ne donne pas en vain, qu'on est reconnu et que nos idéaux peuvent s'énoncer et s'incarner. Aujourd'hui, quand on avait des idéaux forts, on peut être déçu de ce que le MoDem en a fait, c'est à dire, pas grand chose... Parce qu'il reste attaché aux échéances électorales alors qu'une grande partie de ce qui est important pour regénérer notre démocratie devrait se vivre en dehors...

@ Guillaume: Je ne me suis pas trop plantée, dis-moi? ;-)

Écrit par : Mapie | 19.10.2009

Merci à Christophe Ginisty pour cette réponse écrite. Nous savons tous qu'il écrit ce qu'il pense. (c'est peut-être parce qu'il a été trop transparent que ça a tourné au vinaigre, en fait? foutu obscurantisme politique!)

pour Mirabelle :
lis-moi jusqu'au bout. Tu verras que je me fous pas mal de ce qui se passe dans l'Union pour un Max de Populisme. Je combats leurs vices de tout mon être, tu peux me croire.

euh Martine, cette fois-ci, tu n'as pas dû faire d'efforts ou alors tu étais vraiment très très blonde avant de l'être moins... je ne parle pas simplement des citoyens. Je parle de moyens mis en place pour que le parti soit en adéquation avec les citoyens.

@ Fanal et Thierry P
j'ai connu personnellement Ali... Hélas pas longtemps, donc trop peu. Je me bats à présent mieux pour ses idées que j'ai pris la décision qui correspond à ma conscience.

@ FLN et à tous
TB: que Francois Bayrou me dise en quoi il est le changement qu'il veut voir dans ce monde.
Et oui, l'exécutif est difficile... Raison de plus pour ne pas le prendre à la légère et surtout pour que sa tête soit une référence claire et visible par tous. Un corridor secret de palais, voilà ce que je dénonce. Cite-moi une entreprise qui gagne des parts de marché avec un couloir secret entre son numéro 1 et son numéro 1bis au sein de son siège social ;-)

@MaPie
encore une fois tu vas au delà de la synthèse et tu proposes des idées intéressantes :-) mais ce sont les tiennes ;-) (pour la base, c'est ce que j'ai voulu dire)

Écrit par : GuillaumeD | 19.10.2009

J'ajoute un point essentiel: je n'ai aucun problème avec Marielle de Sarnez en tant que personne. J'ai même des infos me permettant de penser du bien d'elle.

Mais je paye 20 euros par an à une structure institutionnelle qui me refuse le droit de savoir comment je suis managé. Donc je dis simplement que tant que je ne saurai pas clairement qui décide de quoi et si je peux voter pour ou contre un management clairement présenté, je ne suis plus "actionnaire" !

Écrit par : GuillaumeD | 19.10.2009

La société de consommation a de beaux jours devant elle, vous avez raison, restez sympathisant.
Bien à vous :)

Écrit par : Martine | 20.10.2009

@ Guillaume: Merci, bien dit pour ce qui me concerne!

Ta métaphore actionnariale me déplaît fortement mais je l'aurais également détestée footbalistique... Et moi qui croyais, puisque tu parles de "foi", que l'engagement du militant politique était un sacerdoce...
Tu as quand même de sacrés sales réflexes de capitaliste d'en vouloir pour ton argent ;-)
Je résume: 1er point: qu'est-ce qu'ils font de mon fric? 2ème point: qu'est-ce qu'ils font de la vérité? Quel mélange!

Trève de plaisanterie: c'est pas parce qu'on est au MoDem, ce parti du centre, qu'on ne peut pas être managé clairement et efficacement, tu as raison! Il y a le problème de l'ambiguité et il y a le problème de l'efficacité, il faut bien le reconnaître. Et sans vouloir imiter la machinerie UMP, on aurait pu bien mieux s'organiser depuis deux ans! C'était pas dans la culture, il faudrait que ça le devienne... Des tas de gens ont des compétences pour ça qu'ils ont forgées ailleurs qu'en politique. Il faut faire avancer GE pour que le collectif soit une vraie force de proposition d'outils de cette nature et aussi de militantisme citoyen au sein du MoDem. C'est peut-être bien de ne pas se disperser dans tous les sens de ce point de vue-là!

Bon je vois bien que je recommence à faire ma pie, je ne viens plus ici, promis. Sinon, si c'est le même billet jusqu'au printemps, il va falloir les dérouler les commentaires A +

Au fait, et Florent, il écrit quand? ;-)

Écrit par : Mapie | 20.10.2009

Bon je tente ma chance :
Faut venir à l'UMP ! Si si j'insiste :)

RM

Écrit par : RM | 20.10.2009

Et toi, Martine, continue de jouer "les bons contre les méchants": ce système a lui aussi de beaux jours devant lui.

La métaphore de l'actionnariat ne parle pas de consommer/perdre du fric; elle parle du fait que, en investissant de l'argent, on est responsable. Je veux pouvoir exercer ma responsabilité sans être pris pour un pigeon.

@ MaPie
arrête de dire que tu ne viendras plus, c'est inutile et bête. De plus, ce n'est pas vrai. ;-))

@RM
Lis-moi en entier! C'est noooooon!!!!!

Écrit par : GuillaumeD | 20.10.2009

@Guillaume,

Cessez de me tutoyer, nous ne nous connaissons pas.
Ensuite " Le poing est la force des faibles", soyez tranquille, je ne reviendrai plus.
Ciao
Naannnn!!!! Justement l'argent DERESPONSABILISE !

Écrit par : Martine | 20.10.2009

Guillaume: Ben non, si tu n'écris plus, je ne vois pas pourquoi je viendrai ;-)

Et puis, les blog, ça craint! Vraiment! C'est nul pour la communication! Du moins pour la mienne (mais pas que, apparemment!!), dont acte!

Écrit par : Mapie | 20.10.2009

@Martine
j'ai trouvé un moyen de nous entendre: Donnez-moi votre argent. Cela cous déresponsabilisera moins (votre logique) et je serai plus responsable (ma logique).

@MaPie
on a du mal à te suivre parfois... ;-)

Écrit par : GuillaumeD | 21.10.2009

@Guillaume,
Je sors définitivement :o)))
@Mapie à bientot, sympa d'avoir essayé, biz.

Écrit par : Martine | 22.10.2009

... il en pense qu'il n'a malheureusement pas le temps d'écrire un roman et que ça le fait enrager car il y aurait matière à !!

Disons que je suis assez d'accord avec la première partie et pas bcp avec la seconde ; et que j'ai bien aimé le premier commentaire de Mapie.

bip bip wwzzzzzzzzhhh

Écrit par : florent | 23.10.2009

Aaaah Martine, il y a tant à dire sur vos commentaires ici ou ailleurs que je ne dirai rien. Simplement sur voter liberté de ton: vous avez la vôtre, tant mieux. J'ai la mienne. Elle ne s'est jamais voulue agressive, elle se veut directe, c'est tout.

Écrit par : GuillaumeD | 24.10.2009

Florent, je t'invite au prochain pot que nous prenons ensemble et je ne te couperai pas la parole pendant l'heure où tu m'expliqueras ton point de vue en long, en large et en travers, OK ?
:-)

Écrit par : GuillaumeD | 24.10.2009

Aaaah!!! Ben, disons que je sais certains dessous, bonne chance avec Mme " Desflots " :D

Écrit par : Martine | 24.10.2009

Ah non, Martine, il y a erreur sur la personne. Je n'irai pas chez les Verts. Je ne l'ai jamais voulu. Par ailleurs, ceux qui me lisent savent que je ne mens pas sur ce blog (cf dernière phrase de cette note).

Je pourrai aller chez CAP21, mais je n'en vois pas l'intérêt pour le moment... et profondément, je préfère que Corinne Lepage et ses fidèles restent au sein du MoDem. Il y a mieux à faire tous ensemble que séparés. Et c'est en étant "en force" (un groupe constitué) qu'on peut forcer FB et MdS à faire fonctionner le Mouvement Démocrate selon des procédés clairs et efficaces.

Écrit par : GuillaumeD | 24.10.2009

@ GuillaumeD 19.10.2009 : réponse très tardive, désolé !

"que Francois Bayrou me dise en quoi il est le changement qu'il veut voir dans ce monde." -> je ne peux pas répondre à sa place... juste à la mienne : si toutes les personnalités politiques agissaient "en conscience" au même point que François Bayrou, le monde serait changé. Un journaliste politique écrivait (désolé pour le lien, c'est de mémoire) : François Bayrou est le seul homme politique qui soit le même avant et après que l'on ait allumé la caméra. Le problème est qu'il est exceptionnel de pouvoir être en politique si on a ce type de cohérence personnelle. On en devient extrêmement vulnérable aux manoeuvriers, pervers, djinamori, usurpateurs et caméléons équilibristes. On est parfois contraint de se retrancher dans une tour d'ivoire, ce qui n'est pas très vendeur.

"Un corridor secret de palais, voilà ce que je dénonce. Cite-moi une entreprise qui gagne des parts de marché avec un couloir secret entre son numéro 1 et son numéro 1bis au sein de son siège social ;-)" Je sèche, mais je ne connais aucune entreprise dont les mécanismes de décision au sommet soient transparents ; et je doute qu'il y en ait une parmi les entreprises importantes.

Je suis bien conscient que ces arguments ne te feraient pas réadhérer ;-) ... d'autant qu'ils ne donnent pas une "bonne image" de l'activité politique.

En fait, je suis moi-même profondément déçu par ce qu'a donné la construction du MoDem depuis 3 ans. Tant de bonne volonté, de courage, d'énergie, pour si peu de résultats. Mais quand je vois la difficulté de l'exercice, et le peu de résultats de mes propres efforts, ça me coupe toute envie de faire la leçon à qui que ce soit, et au président de mon parti en particulier.

Alors même si je consacre peu de temps actuellement à la politique, je reste au Mouvement. Pas seulement parce que, amha, en finir avec le pouvoir de Nicolas Sarkozy est urgent pour la République. Pas seulement parce que, amha toujours, retomber dans l'ornière de gauche conduirait à des résultats aussi décevants et un enlisement aussi lamentable que lors des 3 épisodes PS précédents. Aussi et surtout parce que je crois qu'avec François Bayrou, nous aurions un président plus démocrate.

Écrit par : FrédéricLN | 24.08.2010

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