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07.09.2008

Lettre ouverte à Farid Taha, avant ma "retraite"

Farid,

j'avais d'abord admiré ta capacité d'engagement et ton énergie il y a plus d'un an déjà au moment des tout débuts du MoDem, ainsi que tes exigences démocratiques radicales.

Puis, tu as transformé ta critique de Bayrou en une critique adressée à de plus en plus de monde, tu as fait croire deux fois à ton départ du MoDem, et me semble-t-il, tu y es toujours et en tout cas tu es très présent sur la blogosphère MoDem.

Je respecte, de par mon éducation, tout avis qui diffère du mien. Nous avons parfois (rarement) eu quelques échanges par mailing-list ou blog interposé, et souvent, nous n'avons pas été d'accord. Mais cela m'a toujours surpris que tu pourfendes autant d'autres personnes. Il me semblait que tu voulais qu'on fasse "tout comme toi", et justement c'est ce que tu reprochais précisément aux autres.

On en arrive ce soir à ton commentaire sur mon blog :

" Tant que les "démocrates" (Désolé mais je mets entre guillemets) n'ont pas perçu ces évidences, je me sens un devoir d'éclairer les moutons perdus, tel un berger hélant, histoire d'attirer leur attention, pour les prévenir d'un danger, ...

Qualifier de posture, un tel acte (civique ?) c'est presque une attitude anti-démocratique ;-)
"

Farid, tu considères les autres militants comme des moutons incapables de clairvoyance, ou comme des humains corrompus et/ou aveugles! Comment veux-tu qu'on le prenne? Dans ces conditions, crois-tu qu'on peut te faire confiance?

Je ne fais pas confiance aveuglément à Bayrou. Mais j'ai aussi compris que s'il a toujours fermement tenu les rênes du MoDem, ce n'est pas contre les nouveaux venus, idéalistes et exigeants, c'est contre les attaques et coups bas du Nouveau Centre et autres pro-UMP.

Si l'avenir me donne tort, je quitterai le MoDem. Un point c'est tout. Pour des questions de cohérence personnelle. Par par engagement envers toi, car on ne se connait presque pas et tu n'es pas le centre du monde. Tu n'es que le centre de ton monde. La nuance est de taille.

overdose de Bayrou... donc mise au vert.

salut les amis!

Je viens d'entendre le discours fondamental de François Bayrou à Cap Estérel sur Public Sénat, me permettant de croire vraiment dans notre Mouvement Démocrate, d'espérer en des victoires électorales dans les années à venir, et de penser ainsi à un redémarrage du bon pied pour la France et pour l'Europe!

MAIS, bien que n'ayant pas pu me rendre aux UE, je me rends compte que j'écoute Bayrou, je lis Bayrou, je pense Bayrou... etc!

Bref, une cure de désintox s'impose.

De plus (et surtout), ayant du boulot par-dessus la tête jusqu'en février (date des écrits du concours que j'ai raté l'an passé), je me mets au vert... pas politiquement bien sûr.

Je croiserais mes amis clamartois le 27 septembre, lors du vote départemental. Puis, on se revoit en février. Merci de porter les projets de notre parti jour après jour (je ne sais pas si j'ai les droits pour cette expression de blog ;-)

 

Démocrates, résistants du "commando", beaux combats à vous! Dans la dignité toujours, et dans le respect de nos valeurs, respect toujours supérieur à celui de nos intérêts personnels, j'ose encore le croire.

04.09.2008

faire de la politique autrement... j'y avais cru.

Je me dis parfois qu'être démocrates, c'est être des résistants, de chaque jour, à la tentation de revenir à une conception facile et traditionnelle du pouvoir: conception selon laquelle on porte en avant un chef, on le suit, on le soutient... mais on n'a jamais la possibilité de la contredire vraiment.

C'est tout sauf de la démocratie. Or, quand j'observe le vide idéologique de beaucoup de campagnes départementales, et le développement des copinages de cour de récré pour être délégué de classe, je me demande ce qui se passe.

 

Qu'est-ce que j'ai pu entendre "nous allons faire de la politique autrement" depuis un an et demi. Quel naïf j'ai été!

Pourtant j'avais 20 ans en 1995 quand les principaux partis ont commencé à prôner le "vrai changement" et rien de ce qu'attendaient les Français n'a changé bien sûr.

En 2007, on crée un nouveau parti. J'y ai cru.

Et voilà, les tractations pour les élections départementales sont du niveau des disputes de cour de récré.

 

Vanitas vanitatum, et omnia vanitas.

"Vanité des vanités, tout est vanité"

Ce sont les premiers mots du Qohélet, livre biblique qui date d'entre 500 et 1000 ans avant J.C.

En 1997, un ami nous avait emmenés en Israël. Dans le désert du Néguev, il nous avait lu ce livre (aussi appelé l'Ecclésiastique, si je ne me trompe pas), en entier. Je ne l'ai pas assez médité. J'aurais gagné du temps. Car aujourd'hui, je ne serais pas si dépité du peu d'idées nouvelles échangées au moment d'organiser notre Mouvement Démocrate par département. Et je ne perdrais mon temps à cogiter sur l'engagement politique.

 

Je n'ai rien de spécial contre aucun de ses membres mais dans le 92, là où j'habite, il y a un "collectif vraiment orange" ... Franchement, vous avez trop le nez dans le guidon, les amis, car ce nom n'est pas fidèle à nos engagements au MoDem: Vous ne faites pas de "la politique autrement" avec un nom pareil.

D'ailleurs, faites-vous de la politique?

 

Précision: je ne suis pas sur l'autre liste, et diverses personnes que j'estime sont présentes sur les deux listes concurrentes du 92.