20.11.2008
pourquoi il s'appelle le Figaro d'ailleurs ?
Lu chez Christophe Ginisty :
C'est l'Express qui le révèle, la rédaction du Figaro a procédé à une retouche photo assez complaisante sur un cliché de Rachida Dati pour sa Une. Paré de bonnes intentions, le Figaro a tout simplement effacé sa très belle et grosse bague Chaumet et s'est justifié ainsi : "La "une" parlait du malaise entre Rachida Dati et les magistrats. On a trouvé que la bague se voyait trop et on l'a enlevé pour ne pas que les gens se focalisent sur ça et que ça crée une polémique sur le côté bling-bling. Ca a été fait dans l'urgence, il était 20h29 et on devait boucler à 20h30".
J'apprends enfin pourquoi ce journal a simplifié le nom d'origine: "les noces de Figaro". C'est parce qu'ils n'assument pas la bague.
23:02 | Lien permanent | Commentaires (2)
"Dieu est une femme et elle a ses règles en ce moment"
Auteur: Benjamin, 18 ans, adhérent MoDem.
Exode, VII, 21: « Et il y eut du sang dans tout le pays d'Egypte » .
"Débiblisé", actualisé, ce discours décrivant les conséquences de la fureur divine traduirait un syllogisme biologique évident : Quand les femmes ont leurs règles, elles saignent et sont de mauvais poil. Dieu, le Grand Architecte, serait une femme : la Main Invisible. Donc Dieu aurait ses règles en ce moment.
Il y a vingt ans de cela, un Mur a été abattu et un système battu. Le vent de l’Ouest devait apporter de l’air frais à une partie du monde asphyxiée. C’était sans compter sur les vents contraires qui renverraient avec eux les particules d’incompétence et d’inhumanité que Tchernobyl avaient rejetées trois ans plus tôt. Au XXème siècle, les Hommes pouvaient proclamer : « La Liberté ou la mort ! », au XXIème ils auront la Liberté puis la mort. Après la honteuse horizontale, ce fut au tour des orgueilleuses verticales d’être détruites en 2001, les fous de Dieu ne pouvaient pas libérer ces hommes et ces femmes alors ils les ont tués.
« Qui fait l’ange fait la bête », Pascal.
On a rendu la liberté à des Hommes démunis pour en faire des animaux frustrés et vivant (ou agonisant ?) à crédit, des parfaits con-sommateurs. Ceci avec l’angélisme du libérateur, et la délicatesse du bourreau, en somme de véritables assa-saints.
On a fêté pendant vingt ans cette victoire historique, on s’est enivré, on a dansé, on a même chanté à l’unisson (en anglais !). Aujourd’hui, en 2008, on a la gueule de bois, il faut séparer les derniers pochtrons qui en avaient profité pour s’étriper dans l’indifférence générale, nettoyer les canettes et les gobelets écrasés, le résultat d’une orgie d’irresponsabilité.
Si la couleur de peau du nouveau Président américain nous invite à ne pas noircir le tableau, elle ne doit pas non plus obscurcir notre jugement. Un jugement qui doit être sévère, impitoyable, radical. Le petit soldat de plomb l’a dit : « il faut trouver et punir les responsables » ... quitte à les « buter jusque dans les chiottes », renchérirait le premier ministre-président d’un pays, qui après s’être froidement battu, s’est fraîchement converti au système ?
OUI, Dieu est une femme et elle a ses règles en ce moment. De 1929 à 2008 c’est cyclique, c’est économique, et si on ne fait rien elle les aura encore et encore jusqu’à ce que ce système atteigne la ménopause et devienne définitivement infécond. Faut-il s’en désoler ? Sûrement, mais au fond désirons-nous vraiment briser ce cycle infernal et nauséabond ? Rappelons-nous de ce que nous disait Nietzsche : « les meilleurs choses ont d’abord un goût de sang ».
15:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
19.11.2008
un mail qui circule sur le Net
" Que peut-il ? Tout. Qu'a-t-il fait ? Rien. Avec cette pleine puissance, en huit mois un homme de génie eût changé la face de la France, de l'Europe peut-être. Seulement voilà, il a pris la France et n'en sait rien faire. Dieu sait pourtant que le Président se démène : il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer, il décrète ; il cherche à donner le change sur sa nullité ; c'est le mouvement perpétuel ; mais, hélas ! cette roue tourne à vide.
L'homme qui, après sa prise du pouvoir a épousé une princesse étrangère est un carriériste avantageux. Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir. Il a pour lui l'argent, l'agio, la banque, la Bourse, le coffre-fort. Il a des caprices, il faut qu'il les satisfasse. Quand on mesure l'homme et qu'on le trouve si petit et qu'ensuite on mesure le succès et qu'on le trouve énorme, il est impossible que l'esprit n'éprouve pas quelque surprise. On y ajoutera le cynisme car, la France, il la foule aux pieds, lui rit au nez, la brave, la nie, l'insulte et la bafoue !
Triste spectacle que celui du galop, à travers l'absurde, d'un homme médiocre échappé ".
Vous pensez à quelqu'un ?
Ce texte est de Victor Hugo...
et il parlait de Napoléon !
L'histoire n'est-elle pas un éternel recommencement ?
Ma réponse à ce mail : C'est Napoléon III dont il est question ( président de 1848 jusqu'à son coup d'état en 1851, puis empereur de 1852 à 1870 ) . Et non l'histoire n'est pas un éternel recommencement. Mais si elle n'est pas cyclique, elle n'est pas non plus linéaire.
En fait, pour ce genre de question, il vaut toujours mieux entrer dans la pensée complexe, chère à un certain Edgar Morin. (clin d'oeil privé ;-)
15:45 | Lien permanent | Commentaires (1)
18.11.2008
ne pas être des vautours
Je viens de poster ce commentaire chez l'hérétique en réponse à son beau billet, lui-même en réponse à celui de Quitterie et au mien :
"En ce qui me concerne, ma volonté était de montrer que face à la mort violente, il faut méditer. Le fait que tu l'analyses en rapprochant les 2 déceptions (politiques et sentimentales) me met mal à l'aise, car nous n'avons que des infos indirectes pour se faire une opinion. C'est pour cela que j'ai aimé le billet de Quitterie: j'ai trouvé que sa réflexion proposait de regarder ailleurs, plutôt que "de s'emparer de l'affaire"...
Ce que je réalise aujourd'hui, c'est que les blogueurs sont exposés au même risque d'être des vautours que les médias traditionnels. "
Je précise que c'est un blog très appréciable que celui de l'hérétique (à part son anonymat, mais ce n'est que mon avis, que je lui avais déjà quelques fois donné). Il n'est pas de type "vautour". Mais ce risque vient avec sa note de pointer le bout de son nez... Moi-même je me suis demandé si j'avais écrit pour qu'on me lise, ou pour ouvrir un peu de ma sensibilité à qui veut. Je penche pour la deuxième solution, je crois avoir été intègre. Je n'ai pas "posté pour poster". Pas cette fois-ci...
ah la la, Internet ! ...... ce nouveau monde qui commence et qui me laisse perplexe.
L'auto-régulation des blogs marchera-t-elle mieux que celle du libéralisme ?
18:14 | Lien permanent | Commentaires (7)
17.11.2008
rideau
Pour ce soir, je veux porter le deuil.Par respect pour un représentant national de notre pays. On peut si on le souhaite lire Quitterie jusqu'au bout, car sa note est touchante et sent bon le bon sens. Mais pour moi, je ne veux pas ce soir poursuivre la moindre réflexion politique. Je veux me sentir respirer. Et penser à tout ce qui peut adoucir la vie de mes proches.Un silence que je dédie à cet homme prénommé Jean-Marie, et à une femme, qui l'avait connu et aimé.
21:30 | Lien permanent | Commentaires (7)
16.11.2008
Votez pour Martine!
Le rififi continue au PS. Cette fois-ci, Martine s'engage. Quel album est à lire pour suivre ses aventures?
10:37 | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : parti socialiste, martine aubry, ségolène royal
y a des jours où ça fait du bien de regarder ailleurs
Actuellement dans le monde j’ai des amis…
Une fait la route entre Paris et le Mali, elle est en train d’arriver.
Les autres travaillent en lien avec des associations locales :
Un vit avec des personnes qui ont un handicap mental, au Canada.
Une fait le l’aïkido au Japon, pendant son année césure de Sciences-Po Lyon.
Un vient d’arriver à Madagascar, pour faire de l’éducation au développement durable, c’est d’ailleurs son boulot en France.
Une développe le micro-entreprenariat en Equateur.
Un se lance en Inde dans un projet de film ayant pour sujet les Intouchables.
Une est au Mali pour enseigner aux enfants, notamment sa discipline : le sport.
Un part sous peu en Colombie, j’ai oublié pour quel projet…
Beaucoup d’autres travaillent avec des enfants : au Vietnam, au Burkina Faso, aux Philippines, dans des orphelinats ou des écoles.
Pas un qui part pour faire de l’argent. Pas un seul. C’est ça aussi, notre monde actuel.
« Les périodes de mutation sont des périodes de fondation », ai-je entendu un jour.
La crise ?
oui, mais pas pour tout le monde.
Pas pour ceux qui bâtissent un autre monde.
Pour finir, je vous conseille le passage de 1'55 à 2'25 , mais ça ne fait pas de mal de l'écouter en entier :
08:17 | Lien permanent | Commentaires (2)