27.02.2009
black-out
A bas la loi HADOPI .
Explication chez Antonin.
22:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
26.02.2009
Redémarrage
Bonjour!
Les nouvelles: elles sont bonnes. J'ai visité coup sur coup le sud de l'Angleterre, puis Dakar et quelques autres endroits du Sénégal.
J'ai lu Elle s'appelait Sarah, de Tatiana de Rosnay. 22 euros, aux éditions Héloïse d'Ormesson. Vous ne regretterez pas cette lecture, même si la principale ficelle se devine dès le premier quart de l'ouvrage. Aucun regret, dis-je, car l'intérêt n'est pas dans le suspense, mais dans la magie opérée par l'auteure pour nous transporter au coeur du point de vue des 2 narratrices ("elle-même" et "Sarah").
Une lecture inoubliable pour moi. D'autant plus que j'ai fini ce livre le soir de ma visite de la maison des esclaves de l'île de Gorée.
A Gorée, j'ai été saisi par une des nombreuses phrases de Boubacar Joseph N'Diaye (conservateur historique de la maison des esclaves, une figure du Sénégal pour cela), homme qui nous a quittés il y a moins d'un mois. Ses 'sentences' sont écrites à différents endroits de cette maison de "négriers", choisie parmi plusieurs sur cette île pour y installer ce lieu, devenu patrimoine mondial de l'humanité (UNESCO).
Le pire est de savoir que c'est irréparable Mais le plus beau... c'est ne rien vouloir comme réparation
Je rends hommage à Jo N'Diaye, ainsi qu'à sa simplicité et sa clairvoyance dans sa manière de rapprocher ce drame de celui de la Shoah. Sans artifice. Donc sans manipulation. A chacun de penser librement. Chapeau, Jo, et paix à ton âme.
On ne revient pas indemne de ces voyages au coeur du mal. Mais on peut aussi, sans jouer la culpabilisation, accepter de changer. Finalement, la seule liberté est celle qui a un goût différent chaque jour. C'est ce que j'arrive à peu près à vivre, et je dois dire que ça me porte profondément dans mes engagements, qu'ils soient humains, citoyens, ou politiques.
L'Amour a tous les Droits - Ismaël Lô
23:45 | Lien permanent | Commentaires (3)
07.02.2009
Lettre à celle qui a boosté mon engagement au sein du MoDem
Chère Quitterie,
je te dis ma déception car je croyais que justement tu pensais pouvoir changer les choses de l'intérieur. Mais je me rappelle que tu as été assistante parlementaire. Tu sais mieux que moi ce à quoi tu renonces.
Je suis d'accord avec ton état d'esprit, mais je suis surtout en phase avec Christophe Grébert lorsqu'il dit:
" militer, agir, faire de la politique... oui mais sans entrer dans une seule "case", un engagement citoyen multiple, "à la carte", sans être obligé de prendre tout le "menu". "
Pour changer les choses il faut être dans plusieurs groupes, dont un parti. C'est en tout cas ainsi que je me suis engagé comme citoyen , mais d'abord comme humain finalement.
Je trouve des commentaires très bons, très fins, très sensibles ici. De très importantes questions sont soulevées.
Mais je ne crois pas à un nouveau parti... sauf s'il représente la partie émergente d'un iceberg. Cet iceberg serait un projet de société.
C'est cela et seulement cela qu'un groupe politique doit proposer aux Français. Tout le reste est du calcul et de la mécanique... propre ou sale... mais on s'en fout. Seule une vision commune renouvelée du vivre-ensemble sera satisfaisante. Le reste sera de la poudre aux yeux. C'est ma profonde conviction.
Il faut vivre autrement. Ça commence par soi-même. Je l'ai toujours su. Aujourd'hui je le vis concrètement. Et je peux mettre cette chance au service des autres.
Tu as aussi boosté un petit peu mon altruisme. Merci à toi. Je respire mieux quand j'ai une saine relation aux autres.
Quoi qu’il en soit, tu le sais bien: avec toi pour fonder autre chose! Même si ce n'était pas dans un cadre partisan. Je ne jette pas ma carte du MoDem pour autant. Je me suis abstenu pour le vote interne, et d'ailleurs je ne critiquerai plus si facilement les abstentionnistes maintenant. J'ai mieux compris leur dilemme de l'intérieur.
Mais le sel a perdu un peu de sa saveur aujourd'hui. Tant pis, il reste de l'espoir et quoi qu'il en soit, une troisième voie!
Vive le Mouvement Démocrate!
20:51 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : quitterie delmas, modem
Cet ONU qui est tout sauf un machin; Du bon vieil Etat de droit.
Je vous invite à lire en entier cette brêve sur le site de l'ONU:
Gaza : L'ONU suspend l'importation d'aide après des vols par le Hamas
Le lien m'a été envoyé par une amie qui vit à Jerusalem depuis octobre dernier et qui m'envoie régulièrement des liens, montrant notamment divers torts des deux côtés.
Ce que je me suis dit d'abord en lisant cet article, c'est que le Hamas semblait capable d'affamer le peuple palestinien! En fait, il semble que non, d'après un fonctionnaire de l'ONU sur place (voir fin de l'article).
Mais ce qui me parait évident, c'est que les problèmes existent à Gaza surtout en raison de l'absence d'Etat de droit. Je trouve cela très grave. En effet, l'ONU n'est pas impuissant, elle peut faire beaucoup pour soutenir une population qui pourrait retrouver un minimum de confort, de la dignité, et donc une situation suffisamment stable pour établir une saine démocratie. De ce point de vue, il est honteux de culpabiliser l'opinion publique internationale alors que la principale structure internationale fait tant... et se fait déposséder - voler! - de son travail.
On a trop tendance à chercher de nouvelles solutions. Et si nous commencions par faire fonctionner les bonnes vieilles idées, les bons vieux principes?
L'Etat de droit, c'est d'abord un Etat. C'est une autorité, une force, un rempart. Derrière ce rempart, il existe de la dignité et des droits fondamentaux pour les individus.
Il ne faut pas culpabiliser l'opinion publique des pays occidentaux. Il faut lui dire de soutenir l'ONU avec plus de vigueur. (mais je ne dirais pas quand même qu'il faut passer Gaza au Kourchner ;-)
00:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
01.02.2009
Ma rébellion
J'ai entendu et vu des Français se positionner comme en "Résistance" face au pouvoir sarkozyen. Ils sont de plus en plus nombreux.
Pour moi, ma rébellion ne portera qu'un seul nom: la fraternité. Cette valeur est bien plus grande que moi, elle sera à la fois mon moteur et mon objectif, mon gouvernail et mon horizon.
Le moment le plus marquant de mon année 2007 fut le jour où j'ai entendu mon père me lire un extrait du tract principal du candidat Sarkozy à la présidentielle:
"Aucune fraternité n'est possible si nous ne gagnons pas plus d'argent." Sur le côté de ce tract, mon père avait écrit " Hélas! " Et surtout j'ai vu la tête dépitée de mon père. D'autant plus dépitée qu'on était dans l'entre-deux-tours et que ça s'annonçait gagnant pour Sarko. Mes parents m'ont éduqué selon les valeurs de l'évangile - cette référence peut agacer un certain nombre de gens, j'en suis bien conscient.
En tout cas, il y est écrit que Jésus dit à ceux qui l'écoutent: "Vous ne pouvez pas servir deux maîtres: Dieu et l'argent". Je pense que de ce fait, mon père a voté contre Sarkozy en 2007. C'est parce que je crois en Dieu que les valeurs de l'évangile m'ont irrigué. C'est aussi parce qu'elles m'ont fait beaucoup de bien que j'ai choisies de les garder et d'essayer de les fructifier. Bonheur, partage, ouverture, tolérance, liberté, courage, sincérité, altruisme, fraternité...
Depuis, tous les événements économiques mondiaux donnent raison à mon père.
En 2009, nous ne gagnerons pas plus d'argent. Je m'en fous. Mon combat est autre. Monsieur le Président de la République, je vous laisse à vos sophismes nauséabonds. Encore une fois, la grandeur de la France va devoir se passer de l'Elysée.
Je rejoins les rebelles. Je choisis la fraternité.
Du concret, me direz-vous?
Pas de prob, je vous tiendrai ici au courant avec des liens régulièrement.
11:07 | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : fraternité, rébellion, résistance