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14.04.2009

et si

 

Et si ce n'était pas que de l'art? Mais surtout la réalité?

 

 

Extrait audio disponible ici:

http://www.deezer.com/track/2733679

 

Quand est-ce qu'on change de point de vue?

Et quand est-ce qu'on change les choses?

 

Méditons, méditons... et votons bien en juin prochain.

 

 

12.04.2009

Yves Cochet, FBI !

 

J'ai appris de mon père aujourd'hui, et sur différents sites, la Fausse Bonne Idée du jour. Elle vient d'un Vert. Et me laisse effectivement vert. Yves Cochet, c'est clair et net à mes yeux, vous nous proposez là un parfait exemple de F B I.

C'est chez l'hérétique, et sur les liens qu'il propose ici et .

C'est une bêtise sans nom de voir le bilan carbone d'une personne comme seul principe du développement durable. N'importe quelle personne qui s'intéresse au développement durable sait qu'il ne faut pas négliger le social et l'économique et ne pas voir seulement l'environnemental.

Exemple: Avec cette disparition des allocations après le deuxième enfant, les inégalités sociales seraient accrues puisque nombre de familles pauvres seraient privées d'importantes ressources. Elles n'auraient pas la possibilité de consommer bio ; exemple choisi parmi des dizaines d'aspects du développement durable.

Merci quand même Yves, et au plaisir de vous lire. Ca me permet de me dire que dans ce monde où tout tangue, mon cerveau au moins, tient à peu près la route.

02.04.2009

J'ai comme l'impression que trop peu de personnes ne protestent

 

« Quand ils ont coupé la ligne des communistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste.

Quand ils ont coupé la ligne des syndicalistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste.

Quand ils ont coupé la ligne des sociaux-démocrates, je n'ai rien dit, je n'étais pas social-démocrate.

Quand ils ont coupé la ligne des juifs, je n’ai rien dit, je n’étais pas juif.

Puis ils m’ont coupé la ligne.

Et il ne restait personne pour protester… »

 

D’après le Pasteur Martin Niemoller

31.03.2009

Blogguer n'est pas jouer

 

 

J’ai récemment pris des libertés avec ma ligne éditoriale. Depuis juillet 2008, et mon redémarrage à zéro de ce blog, je voulais simplement faire des billets sur des idées et quelques faits, en insistant sur des idées.

J’ai eu une mauvaise passe à l’automne où j’ai fait des articles à la c.. sur Martine (Aubry) et des jeux de mots bas de gamme sur Obama. Il y avait bien un peu de fond derrière, mais je n’arrivais pas à en faire quelque chose.

Puis, au fur et à mesure d’une vie qui allait mieux, je me suis mis à être plus pertinent, meilleur communiquant sur ce blog. "Communiquant" dans le sens d’échanger avec les autres, pas dans le sens de faire de la com-marketing telle que veut la vendre Luc.

C’est fou comme prendre le temps de donner du sens à sa vie, en allant voir des films de voyage, en s’impliquant à fond les ballons dans deux associations de solidarité internationale…etc., ça permet de retrouver la saveur des choses, le goût des échanges. C’est un remède anti-crise de très haute qualité. Remède GRATUIT, cela va sans dire.

Bref ( j'aime bien dire bref ), dernièrement je me suis mis à me livrer un peu plus. Ça m’a fait du bien et je me suis mis à confier ici des choses importantes de mes croyances. La réaction générale des commentaires, plus nombreux mais presque toujours positifs, m’a permis de me rendre compte que j’étais plutôt intéressant. (C’est bon de toujours en douter quand on est blogueur, journaliste, écrivain…) Et que j’étais globalement dans le vrai. (C’est bon de toujours en douter quand on est humain ;-)

J’ai traversé des mois très difficiles depuis juillet dernier. Souvent à bout. Le moral broutait en première et calait.  Je ne donne pas de détail. Maintenant, ça va. Passons.

 

Je veux juste dire une chose aujourd'hui, surtout à ceux qui apprécient de me lire. Je trouve que la blogosphère politique française est un monde étrange et dangereux. J’ai lu tellement de mots durs sur des sujets qui n’en valent pas la peine. Tellement de ragots ou de coups bas de niveau de cour de récré.


Perso, ces jours-ci, je suis crevé parce que je gère le montage financier d’un projet de chantier de construction d’une école primaire dans la province du Bam, au Burkina Faso. Je soutiens l'équipe en partance comme je peux. C’est ultra compliqué de permettre à deux peuples de coopérer pour se développer mutuellement. Les micro-projets comme le mien sont une opportunité formidable de pouvoir se rendre compte de tant de différences culturelles; différences où aucune des 2 cultures n’a ni tort ni raison. Chacune vit ce qu’elle a à vivre. Deux « logiques » qui doivent apprendre à coopérer, c’est complexe. Le fonctionnement est si souvent bancal. Chacune a l’impression d’avoir des bâtons dans les roues.

Bah finalement, entre deux personnes, il se passe la même chose. Chacune a sa logique. Souvent, on croit que parce qu’on veut coopérer, ça suffit. Qu'il suffit de le vouloir. Mais non. Il faut se donner les moyens de se comprendre. Et aussi savoir qu’à certains moments, il faudra se pardonner. C’est valable pour deux collègues, deux amoureux, deux amis. C’est valable pour une mère et son enfant.

Je pense que tous, nous sommes et nous serons toujours égaux par rapport à une chose : une seconde de la vie d’un humain est exactement la même pour tout autre humain. Eh bien, je crois vraiment que le seul luxe, c’est le temps. Si je respecte le luxe de ma vie, le temps que j’ai, (plutôt que de tenter de le retenir ou de lui courir après), je pourrais être plus heureux. Et je pourrais voir l’autre comme une chance.

J’essaie de vivre ainsi: non pas être un mou qui n’agit plus, mais au contraire quelqu’un qui agit vraiment. Et pas quelqu’un qui s’agite.

Ça me dépite quand je lis des blogueurs, anonymes ou pas, qui s’invectivent pour savoir qui a raison parmi les grandes gueules de la cour de récré. Pourquoi gâchent-ils à ce point le luxe de leur vie ?

Ce n’est plus de votre âge de jouer au l’égo. Ce n’est d’aucun âge.

Blogguer n'est pas jouer.


 

25.03.2009

Un de mes paradoxes


Aujourd'hui, c'est l'Annonciation. Nous sommes 9 mois jour pour jour avant Noël. Et puis nous sommes dans la période du Carème. Bientôt Pâques.

Bref. Certains d'entre mes lecteurs ne le savent que trop: je suis un catho pur jus. Croyant en Dieu  - Père, Fils et Saint-Esprit -, je ne suis plus le pratiquant modèle que j'ai été pendant de longues années, mais j'essaie de vivre ma vie en étant branché sur l'Evangile (c'est pas possible, mais on s'accroche).

Sauf qu'à la différence de plusieurs centaines de mes amis, je ne suis pas du tout choqué par cette vidéo. Au contraire, je suis mort de rire.

 

19.03.2009

Je me suis fait avoir, comme presque tout le monde.

 

Alors comme ça, le Pape Benoît XVI a dit : "le préservatif n'est pas efficace dans la lutte contre le SIDA, il aggrave le problème".

Fichtre! Ca m'a énervé toute la journée d'hier. En colère contre cette imbécillité. Connaissant de près une partie de la culture noire africaine, y ayant fait 5 voyages dont un séjour de 9 mois au Burkina Faso, je sais à quel point LE PRESERVATIF DOIT ETRE PLUS ET MIEUX UTILISE pour lutter contre la pandémie du sida.

J'y avais entendu que certains hommes utilisent un préservatif tout en ayant coupé l'extrémité, car il est impensable pour eux que le sperme ne "jaillisse" pas... et ils se croient protégés... hum hum.

 

Mais hier soir je me suis enfin dit (je me dis souvent des trucs) : Allons voir si je trouve le texte exact de la déclaration de Benoît XVI.

Je ne le trouve que sur ' lacroix.fr ' . Je reprends l'extrait et copie ici le paragraphe contenant le fameux début de polémique (réponse du pape à un journaliste de France 2 dans l'avion vers le Cameroun) :

" Je dirais que l’on ne peut vaincre ce problème du sida uniquement avec des slogans publicitaires. S’il n’y a pas l’âme, si les Africains ne s’aident pas, on ne peut résoudre ce fléau en distribuant des préservatifs : au contraire, cela risque d’augmenter le problème. On ne peut trouver la solution que dans un double engagement : le premier, une humanisation de la sexualité, c’est à dire un renouveau spirituel et humain qui implique une nouvelle façon de se comporter l’un envers l’autre, et le second, une amitié vraie, surtout envers ceux qui souffrent, la disponibilité à être avec les malades, au prix aussi de sacrifices et de renoncements personnels. "

Eh bien, oui, il a presque dit ce que tout le monde a répété aujourd'hui. Sauf que non. Ce "presque" fait une différence. Une très grande différence!

Il insiste d'abord sur un état d'esprit nécessaire. Personnellement, je suis surpris que Benoît XVI parle de solidarité entre Africains sans parler de culture. En effet, le pape rappelle qu'un objet ne sauve pas si l'on n'est pas d'abord dans le respect et l'estime mutuels. Il faut s'aimer les uns les autres pour être motivés à ne pas se contaminer mutuellement. OK.

Mais l'exemple que j'ai donné en début de billet montre que l'apprentissage de l'utilisation d'un préservatif (et d'ailleurs aussi de médicaments polythérapiques, dont la posologie est contraignante et compliquée) relève de comportements et de conceptions propres à la culture, la civilisation, des peuples.

J'ai constaté moi-même au Burkina Faso qu'un certain nombre de personnes, ayant des maladies bénignes, tout en faisant ce que leur demandait le médecin formé à l'occidentale, continuait de croire que le mal ne venait pas seulement d'une bactérie, d'un microbe...etc, mais qu'il était lié à d'autres facteurs: type de vie, faute morale... ainsi la guérison ne peut pas venir simplement selon eux d'un remède, mais aussi de pratiques (animistes ou autres). Cette vision sprirituelle de la guérison mérite le respect, selon moi.

Mais sans compréhension interculturelle, effectivement le risque de mal utiliser le préservatif existe. De plus, puisque hélas, tous les Africains n'auront pas dès demain accès à la compréhension de comment le préservatif les protège vraiment, il faut par dessus tout cela qu'il y ait l'amitié et la solidarité.

Selon cet angle d'attaque, je rejoins le Pape. Mais je regrette qu'il subsiste de la méfiance dans ses prises de parole envers l'utilisation du préservatif. Il ne devrait y avoir que de la vigilance. Je crains que le célibat des prêtres ne soit trop de l'ordre de l'interdiction, et crée des frustrations, ainsi que de la méfiance vis-à-vis du corps et de la jouissance. Certes éveiller les consciences, c'est susciter la responsabilité humaine. Mais de là à interdire à tour de bras, et toujours susciter la méfiance, je pense que c'est contraire à l'Evangile.

 

Actuellement, une question persistante me taraude : Pourquoi, nous autres citoyens français, sommes-nous critiques, et même méfiants, si l'information est de nature politique, et non pas lorsqu'elle est de nature religieuse?

Nous devrions nous dire : "attention , risque de désinformation!", comme nous le faisons pour la politique. Et vérifier au plus près de la source.


Et enfin, la mauvaise foi (sic) des journalistes omet que le Pape a avant tout demandé la gratuité des soins pour les Africains malades du sida !

 

16.03.2009

C'est juste que ça me fait mal

Je suis pour la liberté des femmes, pour leur pleine égalité en droit avec les hommes. Je suis prêt à me battre pour cela.

Je suis pour une science libre de se développer hors de tout obscurantisme. Je suis prêt aussi à me battre pour ça.

Mais j'ai mal quand on omet une question fondamentale, question qui est posée habituellement par la science:

Quand commence la vie humaine?

Pour moi, c'est dès la conception. Ce n'est pas qu'une posture religieuse. C'est surtout ce que j'ai appris dans mes cours de biologie en terminale scientifique. (et j'en ai fait deux! Une dans le privé catho, et après avoir raté mon bac C, une terminale S, dans le public. Et à chaque fois, la même chose: "nouvel individu dès la conception". Et les 2 fois, même sourire gêné de la prof...)

Je ne veux donner aucune leçon de vie. Je ne veux établir aucun principe. Je ne veux pas plaquer mes convictions sur les libertés des autres. Mais si on mène une réflexion sur la science ou sur la loi, et que cette question est omise à cause de son caractère génant, ou trop abrupt, alors j'ai mal. Mal à mon humanité.