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24.08.2010

Quitter le Mouvement Démocrate = ni une mode, ni un caprice.

En me retournant sur les trois dernières années écoulées, je réalise que j'ai observé beaucoup de personnes qui ont quitté le MoDem pour de très nombreuses raisons. Mais il en est une que j'ai constatée fréquemment: suivre sa conscience.

C'est d'ailleurs mon cas.

Je ne compte pas militer chez Europe Ecologie (sauf si je jugeais que la situation de la France le nécessitait absolument), mais cette formation politique devrait avoir ma préférence en 2012.

Je choisis d'approfondir d'autres engagements que ceux de la politique partisane. Mais je connais des gens qui vont à Europe Ecologie, et certainement pas par opportunisme politique, j'en ai des preuves: ils pouvaient gagner beaucoup avant les régionales, et ont tenté d'être utiles au MoDem. Leurs avis ont autant compté pour Bayrou que celui de Cassandre à Priam.

Un fait est à admettre: Beaucoup d'adhérents et de responsables du MoDem l'ont finalement quitté pour poursuivre leur engagement politique au plus près de ce qu'ils croient juste et nécessaire.

J'ajoute que j'ai de vrais amis, à la morale infaillible, qui restent au MoDem. C'est paradoxal, mais j'en suis heureux! Car j'aime la diversité des engagements et des opinions. Chacun a une part de vérité. Malgré tout, je ne comprends pas pourquoi et comment on peut encore faire confiance à François Bayrou aujourd'hui. (Ce qui est drôle, c'est qu'en 2008, il y avait des gens qui me disaient la même chose!!) ... c'est comme ça... je ne comprends pas, mais j'admets que je peux avoir confiance en des personnes dont je ne saisis pas tout de leurs convictions et de leurs engagements.

Tiens tiens tiens... je sais quel va être mon sujet préféré en éducation civique cette année : A qui fait-on confiance en démocratie, et pour quelles raisons?

08.07.2010

Réflexions sur l'éducation, la paix sociale...

Après avoir une fois de plus corrigé le Brevet des Collèges en histoire-géographie-éducation civique, et avoir une fois de plus constaté (et subi) de nombreuses failles dans le langage écrit de banlieusards de 15/16 ans, j'ai pu mettre des mots sur une inquiétude qui s'installe en moi depuis longtemps.

Ce qui m'inquiète, c'est le manque de maîtrise de communication -surtout écrite, mais orale aussi, tant le vocabulaire est pauvre- qui atteint surtout les banlieues difficiles. Cela crée des écarts  entre les jeunesses qui sont des véritables fossés culturels. Je crains que les Français se reconnaissent de moins en moins de fondements culturels communs. Je pense ici à tous les niveaux de la culture : linguistique (langues et/ou langages), culture des loisirs, culture artistique, moeurs de la vie quotidienne...

La mondialisation culturelle a du bon, mais dilue les identités nationales. Elle est positive contre le nationalisme, mais cette dilution peut atteindre la paix sociale, car au niveau de l'individu, son voisin n'est alors plus un proche, mais un étranger. Se tourner vers l'étranger... Tout le monde est d'accord pour dire qu'il faut le faire un minimum (même le FN!), mais quand on rentre du boulot épuisé, ou quand on est déprimé parce qu'on a pas de boulot depuis longtemps, on en arrive souvent à ne plus avoir l'énergie pour faire l'effort de comprendre l'autre dans le contexte de son propre vécu.

Cette altérité devient profonde.

Est-il possible de faire une force de cette nouvelle singularité qui émerge? Après tout, quand nous disons que nous voulons la liberté, ne sous-entendons-nous pas que chacun devrait s'épanouir en cultivant sa propre personnalité, en ayant moins à subir les contraintes du groupe social au sein duquel il vit?

Comment chaque groupe social peut-il accepter la coexistence avec les autres groupes autour de lui? Comment peut-il permettre, à chaque personne qui le compose, un minimum d'indépendance pour se développer sans les trop fortes contraintes des règles de vie implicites et explicites de ce groupe?

En répondant à ces questions, on peut trouver comment s'opposer à des dérives sectaires (problème de la paix sociale notamment en banlieue), mais aussi on peut trouver comment conceptualiser le développement durable comme une chance et non comme une contrainte, car le cadre de notre vie devient un moyen de se réaliser, et non un carcan qu'on ne pourrait briser qu'en consommant davantage (sous-entendu: en consommant plus que les autres...)

 

 

 

18.06.2010

Raymond, je ne t'avais pas dit quelque chose d'important.

Raymond Domenech ne mérite pas qu’on le traîne dans la boue. Le critiquer suffit. Mais pas la peine d’en faire un bouc-émissaire.

Ca pourrait aller jusqu’à donner quelque chose comme ça : « Ah, j’ai pas le moral aujourd’hui. Si la France avait gagné son match de foot, tout le monde serait content et rigolerait. Tout le monde fait la gueule, dont moi. C’est de la faute du sélectionneur. »

Moi, je suis comme une majorité de garçons en France : j’ai toujours été passionné par le foot. Mais le football, je ne veux surtout pas que ce soit la béquille à une vie que je n’aurais pas le courage de mener par moi-même. Les médias, les grandes entreprises « publicisées », et même les professionnels du foot veulent que ce soit comme ça : le foot comme drogue collective. Un match de foot servirait à fumer un énorme joint tous ensemble… un rail, un fixe même. Car ces drogues sont chères. Et le fric va dans leurs poches. C’est laid, mais c’est vrai.

Seulement voilà.  Je ne veux pas que la victime de ce système soit un bouc-émissaire. Aujourd’hui, il faut défendre Raymond Domenech. C’est lui que je m'apprête à défendre ici. Demain, ce sera un autre, si cet autre est à son tour « bouc-émissarisé ».

Un jour en 2007, j’ai vu notre Raymond national à Montparnasse. Il était avec une enfant, qui semblait bien être sa fille. J’ai préféré ne pas le déranger.

Voilà ce que j'avais à lui dire :

Lors de la coupe de monde 2006, mon association, Yel’Kayé – Avenir Solidaire, avait déjà prévu de financer un chantier de construction d’école primaire au Burkina Faso pour l’été suivant (2007). Parmi nos actions pour récolter des fonds, il y avait deux buvettes de prévues :

- le soir de la fête de la musique (21 juin, bien sûr).

- le match France-Togo (dernier match des poules de la coupe du monde, 23 juin, si ma mémoire est bonne)

Or, il se trouve que notre buvette de la fête de la musique avait été un fiasco. Nous avions des stocks sur les bras à ne plus savoir qu’en faire. Les Parigots se rappelleront peut-être qu’il avait plu des cordes ce soir-là.

Lors de la retransmission de France-Togo, notre buvette a bien marché, mais pas suffisamment pour écouler nos stocks. Et c’est là où je veux en venir : Grâce aux qualifications successives de la France pour les matchs de la coupe de monde, nous avons pu écouler nos stocks et faire des bénéfices importants pour notre projet. Vous pensez bien que, pour notre équipe de volontaires français, chaque victoire était doublement belle !

Je me souviens notamment de la victoire en quart de finale contre le Brésil ; elle reste un moment très fort pour moi.

La France qui gagnait devenait pour nous dynamisme, fête, encouragement dans notre projet pour aller plus loin que nous-mêmes, dans notre projet de rendre concrète la générosité de nos proches, familles, amis, voisins… qui consommaient avec joie, et en payant souvent largement le prix des consos.

Certains me diront que je devrais plutôt exprimer mes remerciements à Zizou qu’à Raymond. Mais qui sait quel autre sélectionneur aurait été capable de reprendre Zidane, Thuram et Makélélé ? Domenech n’a certes pas semblé, depuis 2006, être un très bon directeur des ressources humaines (sans parler de la communication)... Mais, avec un groupe qui avait déjà en son sein un paquet d’égos de stars (comme on l’avait vu en 2002), Raymond Domenech a alors réussi à le faire fonctionner. Les rivalités Zidane/Henry, ou Barthez/Coupet, ou je ne sais quel autre problème, auraient pu faire déjouer l’équipe de France. Domenech a forcément eu son rôle là-dedans. Il a fait du bien à ce groupe pendant cette coupe du monde 2006, c’est sûr.

En revanche, il aurait dû être viré en 2008. Je l’avais toujours pensé (je ne suis pas original, je ne prétends pas l’être). Mais ce n’est pas le problème aujourd’hui. Aujourd’hui, monsieur Raymond Domenech, je veux vous dire merci.

Vous et votre équipe avez permis de soutenir la construction d’une école primaire dans le village de Sika, dans la province du Bam au Burkina Faso, certes indirectement, et même très indirectement. Très très indirectement.

Mais vous avez su supporter cette pression de l’attente d’un peuple face à ses écrans de retransmission. Sans cette pression collective, pas de spectacle. Sans ce spectacle, pas de moment commun où nous pouvons partager quelque chose entre nous, et parfois, plus loin que nous.

Des dizaines d’enfants sont bel et bien scolarisés depuis 3 ans. Les remerciements continuent d’être donnés par notre association partenaire sur place. C’est le jour pour moi de vous en retransmettre une petite part.

Merci Raymond.

23:50 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (1)

06.06.2010

Un livre présentant l'association Intercordia


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L'association Intercordia a fêté ses 10 ans d'existence.


Intercordia propose une formation pour partir 9 mois en mission de solidarité à l'étranger et de transmettre l'expérience vécue à travers un mémoire, valorisé par un diplôme.

Après une grande soirée d'anniversaire ouverte à des invités variés et nombreux qui a eu lieu le jeudi 20 mai 2010, Intercordia continue l'aventure en poursuivant le développement de ses activités, et en consolidant sa structuration.

Qu'est-ce que cette association? Quel est son but? Quelles sont ses valeurs? Comment fonctionne-t-elle? Comment est-elle née? Comment a-t-elle évolué?

Certaines des réponses à ces questions sont sur le site web : www.intercordia.org

Presque toutes les réponses sont dans le petit livre écrit par Jean-Claude Plot et moi-même.

 

Pour se procurer l'ouvrage, renseignements supplémentaires: ici .

 

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07.05.2010

Au Niger, Areva empoisonne l’eau, l’air et la terre

(ma première note sur ce sujet ici)

03.05.2010

Thomas Jefferson, en 1802

" Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d'abord par l'inflation, ensuite par la récession, jusqu'au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquis. "

En anglais dans le texte :

" I believe that banking institutions are more dangerous to our liberties than standing armies. If the American people ever allow private banks to control the issue of their currency, first by inflation, then by deflation, the banks and corporations that will grow up around the banks will deprive the people of all property until their children wake-up homeless on the continent their fathers conquered. "

Thomas Jefferson

16.04.2010

Une vidéo et un double coming out !

1er coming out: J'ai vraiment cru au Mouvement Démocrate. Je sais, c'est la honte. Mais vous savez, ça vient sans qu'on s'en rende compte. On sent une attirance pour d'autres gens, une autre manière de vivre. On sait qu'on est isolés et incompris. Mais on est comme ça et puis on rencontre des gens qui nous ressemblent et on se soutient mutuellement... on apprend à assumer sa différence.

Mais sérieusement: Aujourd’hui, je reste persuadé que les idées démocrates portées par ce parti si minoritaire sont parmi les meilleures à faire valoir à tous les niveaux en France.

Mon 2ème coming out est encore plus honteux. Politiquement, je suis un clown. Je l’avoue. Je n'ai pas d'autre choix que de l'avouer, à présent que cette vidéo est publique. Pour faire face et l'assumer publiquement, je publie moi-même cette vidéo ici.

Et je dois bien affirmer autre chose. Bayrou m’a tout appris. Le maître de la clownerie, c’est lui. Il est immense. Réussir à faire avec les meilleures idées le parti le plus ridicule du pays, c’est du génie. Maître Clown, il faudra nous pardonner que notre Lip Daube soit si nul. On ne pourra jamais vous égaler. Restons humbles… et chantons quand même du mieux que nous le pouvons "le pouvoir des fleurs".

Le ParaDem, c’est dire à la suite de Coluche : "Je ferai de la politique sérieusement quand les vrais partis arrêteront de faire les comiques!"

 

Lip daube du PaRaDem from Leroy Morin on Vimeo.

ou ici : http://paradem.hautetfort.com/archive/2010/04/15/le-lip-d...

 

A bientôt pour de nouvelles aventures!