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24.10.2008

Les incantations à la démocratie commencent à me les briser menues !

 

C’est devenu une formule rituelle, une prière, une invocation à une déesse : Dès qu’on trouve qu’on a été maltraité, pas respecté, pas écouté, alors on se réfère à la grande et toute-puissante Démocratie. La belle, l’idéale, la vraie, la pure.

«Alors, Philippe, comment ça marche ? »

Voilà: Vous vous êtes engagé pour promouvoir la démocratie. Bah oui, c’est le régime politique où on a le droit de parler. Alors vu que vous voulez parler, vous êtes pour. Sauf que tous les autres, ils sont là aussi pour parler! Alors, vous attendez un peu que ce soit votre tour. Et puis au bout d’un moment, vous vous impatientez. Et vous prenez la parole. Mais on vous interrompt ! Oh là, mais ce n’est pas démocratique, vous AVEZ le DROIT de parler, c’est cela, la démocratie !

Alors évidemment, celui qui vous a osé vous couper la parole, c’est un gros con de STALINIEN.

(Et lui, que dit-il ? Que "c’est vous le stalinien". Il dit que vous ne lui donnez pas la parole. "Non, c’est pas vrai!"  "si, c’est vrai!"   Merci, les gars, c’est sympa, on avance, on construit, ça fait plaisir.)

 

Vous avez un problème au sein du parti? Trouvez le coupable, et dites qu’il ne respecte pas la démocratie. Vous pourrez alors le traiter de "stalinien". Pas de "fasciste", car ça va trop loin quand même. Et rappelons-le, vous n’avez pas de c…, surtout quand vous attaquez. Si vous en aviez, vous ne seriez pas obligé de vous auto-victimiser. Mais vous vous persuadez que vous en avez, car vous crachez une copie, bien pâle, de "j'accuse" sur votre blog. Zola ne se retourne même plus dans sa tombe, car il a déjà tellement tourné sur lui-même qu'il est exténué, et n'attend plus l'Aurore.

 

Maintenant, je me demande de plus en plus si l'expression "tu n'es pas démocrate" ne va pas passer dans le langage courant…

Exemple :

Mon voisin ne m’a pas tenu la porte en bas de l’immeuble. Je lui ai dit que quand même, il aurait pu voir que je portais beaucoup de paquets. Il m’a répondu : « chacun ses affaires ». Je lui ai dit que ce n’était pas très démocratique...

De toutes façons, depuis le temps que je le croisais, je m’en doutais que c’était quelqu’un de pas fiable. Jamais il m’écoute. Quand il parle, il faut lui répondre, mais quand c’est moi qui parle, il répond vite fait, et il se barre…!!

Et lui, ça se voit, il est dans l’immeuble que pour sa pomme. Il avait d'ailleurs voulu être syndic! Mais tu parles, personne n’a voté pour lui, forcément! Faut dire que j’avais réussi à obtenir les listes des copropriétaires. Il disait partout qu’il les avait pas, mais il les avait ! Mais moi, j’ai parlé à tout le monde, je leur ai dit ce qu’il faisait dans l’immeuble ! "Ah ça, il n'arrête pas de dire qu'il est démocrate, mais si il y en a un qui ne l'est pas, c'est bien lui!"

Par contre, c’est bizarre, depuis quelques temps, de moins en moins de personnes s’intéressent aux réunions de copropriété. Il y en a qui ne votent même plus pour l’élection du syndic. C’est fou, c’est important quand même! Et puis il faut faire fonctionner la démocratie!

(je me demande bien où je vais chercher toutes ces histoires à la noix…)

 

Je propose un moratoire sur l’utilisation du mot « démocratie », car son sens est en voie de disparition.

Redonnons du sens à ce mot. Commençons par arrêter de le prononcer.

 

Je vois d'ici la réaction: " Quoi? un tabou? Fin de la liberté d'expression ? C'est un déni de démocratie! "

aaaarrrrggggh!

 

Je viens de me réveiller en sueur. A quand la fin du cauchemar?

 

23.10.2008

c'est la loose

Bah oui, c'est la loose, parce que je n'ai pas le temps de faire un compte-rendu du premier café démocrate européen d'hier soir, lancé par 'Orange pressée' (je ne vous dirai son nom que si il veut bien).

Pas le temps de vous dire tous ceux qui étaient là (il y en avait un paquet que je connaissais, et plein de personnes aussi que je voyais pour la première fois)

Pas le temps de faire les liens web non plus.

 

J'ai juste le temps de vous dire que O.P. et Quitterie Delmas ont vraiment assuré:

Tout le monde a pu s'exprimer ET on a fait un brainstorming de qualité.

Enfin, comme a pu dire Karima, on a appris plein de choses!

Clément Le Ricousse, de Saint-Maur (94), doit faire un compte-rendu. Je vous tiendrai au courant (je suis en vacances samedi midi :-)

 

Vivement le 3 décembre pour le prochain caf dem européen!

(où? dans ta capitale...)

20.10.2008

Pour avoir des commentaires? Faites des articles à la con! SUITE ET FIN...?

Grâce à des commentaires que j'ai trouvés très positifs de Karima, Timothée, Antonin, orange sanguine, le crapaud du marais, Mirabelle, Smaël, Claudio, j'ai pu approfondir et préciser ma réflexion personnelle.

Je vous la livre sans prétention.

Ma question tourne notamment autour de: Pourquoi commente-t-on quand on n'est pas d'accord, plutôt que quand on est d'accord?

C'est logique bien sûr. Si on observe nos discussions face à face, quand on répond "oui", la discussion risque de passer à autre chose; quand on n'est pas d'accord, on débat sur le sujet en question. On le maintient en vie.

OK. Mais ça fait finalement vivre des débats autour de futilités ou de stupidités sur les blogs. Dans les réunions politiques aussi.

Je l'ai observé au niveau municipal: on va s'émouvoir de débilités des opposants et passer du temps à les commenter. Et passer peu de temps à construire autour des bonnes idées du projet que l’on porte, ou que l’on s’apprête à porter.

Je prêche pour l’autodiscipline. Mais elle est auto-censure, SAUF... si on prend confiance dans notre projet. Et donc le mieux serait que dès que l’on commence à « cracher » sur les opposants, vite, vite, on se reprend! Et on s’investit dans le constructif.

Relions cela à la facilité de commenter des inepties. On se sent plus à l’aise à les dénoncer plutôt qu’à apporter un peu de soi dans quelque chose de valeur. Je pense qu’on manque de confiance en soi sur les sujets importants, d’une part. On ne se sent pas assez compétent : travers très français, ce n’est pas un Américain qui pensera de cette manière-là par exemple.

D’autre part, on sait que si on se lance dans la réflexion sur un sujet profond, on va devoir mobiliser nos capacités intellectuelles. Cela va nous demander du temps. Cela nous fait un peu peur. Si on devient responsable d’un projet en y étant partie prenante, on devra en répondre (= étymologie de 'responsable'). On sent d’intuition cette perte de liberté. On la fuit.

Bref, on préfère lâcher un petit commentaire que de prendre du temps seul à réfléchir. En outre, l’écran de l’ordi n’est pas agréable pour nous abandonner à une réflexion profonde.

Ma conclusion :

Pour écrire de bonnes choses, des choses saines sur l’ordi, il faut savoir en être distant. C’est le combat de la liberté. Celui de l’Homme toujours maître de sa machine.

Dans cette lutte, j’ai souvent reconnu avoir perdu des batailles (Facebook… !) Mais je me sens être en train de gagner la guerre.

Et ça c’est du bon.

Pour avoir des commentaires? Faites des articles à la con!

Mon hypothèse est validée:

Pour avoir des commentaires? Faites des articles à la con!

En effet, j'ai posté hier quelque chose de débile. On me l'a fait savoir par les commentaires. Mais je le savais, j'avais prévenu ici (il s'agit de mon blog de réflexions personnelles, qui comptabilise la moyenne astronomique de 2 visites par mois ;-)

 

Ce que j'avais constaté, c'est que mes meilleurs écrits n'avaient pas reçu le moindre commentaire. C'est ici, , et . Certes, c'était pendant l'été. Mais il en est de même pour ma note sur le racisme, dont la qualité n'est pas top, cependant la brièveté et le sujet auraient pu susciter des réactions. Alors que, hier, 6 commentaires après plus de 20 heures en ligne, c'est bien au-dessus de ma moyenne habituelle.

 

Bref, sur les blogs, pour attirer l'attention, il faut :

- soit dégainer plus vite que Lucky Luke sur la sarko-sainte ACTU

- soit être très pertinent

- soit apporter une idée géniale

Hum hum, pour ces deux derniers cas, ce n'est pas évident de tutoyer les étoiles tous les jours, non?

 

Il reste une possibilité: faire le buzz. Il y a pour cela des incontournables:

- médire (j'ai horreur de ça) ou critiquer, si possible le chef, mais je n'aime pas trop ça non plus en fait.

- blaguer (je ne suis pas bon à l'écrit, ou alors en-dessous de la ceinture ;-)

- publier une connerie plus grosse que soi. Pour une fois, je me suis forcé, et j'ai un peu réussi mon coup! Je note toutefois que: buzz il n'y a pas eu. Mais je suis incapable de dire si la bêtise formulée était trop énorme, ou trop petite, ou que la com' était trop faible (pas de vidéo...). Certains ont d'ailleurs dû se douter de quelque chose. Et beaucoup ont dû ne pas daigner répondre.

Il faut dire que je ne suis pas un buzzer en série. Ca ne me manque pas. Mais j'aimerais bien connaître ma première fois :-))

 

(Pardon aux quelques amis et autres, dont j'ai fait user le clavier pour rien hier)

19.10.2008

Il est temps de revenir aux francs

Il faut revenir au Franc, et le dévaluer à fond les manettes !

Pourquoi ?

Manifestement, l’Europe est en panne. L’accord trouvé pour garantir nos banques n’est que de façade, personne ne croit, même parmi nos dirigeants, que cela va marcher.

Pour repartir du bon pied, il faut repartir sur des bases saines, nationales ; temporairement bien sûr, afin de rassurer nos compatriotes, consolider notre économie, puis négocier à partir de principes concrets et réalistes une nouvelle Union monétaire.

L’euro nous prive trop de marges de manœuvre.

 

Expliquons cela simplement : si nous dévaluons, nous vendrons plus pendant la crise, avec notamment les Français qui achèteront plus de produits français qu’étrangers (puisque leurs monnaies seront trop fortes). Cela relance notre marché national et nos marchés locaux !

On fait ça un an ou deux, histoire de se remettre à flot, puis nous demandons humblement à la zone euro de nous réintégrer et le tour est joué !

 

Qui dit mieux?

16.10.2008

Simplisme/Racisme

Alors comme ça, à ce que j’entends, nous les Français, on trouverait ça formidable qu’un Noir soit président des Etats-Unis, mais par contre on ne voterait jamais pour un Noir ?

 

Alors déjà, je dirais que je suis sûr que moi, je vote pour un Noir direct, s’il est du MoDem. (François si tu m’entends, laisse ta place ;-)

Mais bon, admettons que cela soit vrai qu’on n’est pas près de voir un Noir présidentiable en France. Honnêtement, est-ce la meilleure estimation du problème ?

Soyons plus intelligent. Si Obama a gagné les 3 débats à 55 ou 60 % face à Mc Cain (40/45 %) selon les Américains sondés, alors il faut calculer la différence entre ce chiffre et le résultat du 4 novembre. Et là on aura une estimation plus fine du problème. En effet, si les Américains pensent à 58% qu'Obama a été meilleur, et que seulement 52% votent pour lui le 4 novembre, cela voudra dire que 6% n'ont pas voté pour le meilleur, mais pour le plus... blanc?

Bien sûr, mon analyse n'est pas très fine non plus, mais j'ai écrit cela parce que cet écart m'a choqué. Je le trouve plus révélateur que cette phrase à la con sur les Français entendue par-ci par-là.

Face au racisme latent, les petites phrases de comptoir, c’est tout pourri.

Faisons preuve de davantage de finesse, et de patience aussi.

Et petit à petit, le monde ira mieux.

Et la France ira mieux, et son hymne sans doute aussi.

13.10.2008

de mon point de vue, nos blogs...

De mon point de vue, de plus en plus éloigné, nos blogs MoDem se regardent de plus en plus le nombril, ces temps-ci.

Hors, comme l'a dit Bayrou à un café démocrate il y a presque un an, c'est cela la maladie du PS, et c'est cela qui avait fait gagner Blair (ça date, mais l'argument reste puissant) : se regarder le nombril =  danger !

Certes, personne sur la planète ne comprend rien à la crise. Mais de là à ne pas s'y pencher... c'est de la flemme, ou de l'inconscience?

Et moi donc alors? Au début de l'année, j'en avais indirectement parlé... on peut le retrouver , si ça vous intéresse. Je m'y trouve un soupçon prophétique.